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Brise Vent
par Brise-Vent Mer 16 Juin - 19:49
Il est dit que l'histoire devient Légende lorsque ces événements se dissipent dans les Brumes du temps. Ainsi les nobles peuples d'Iris se languirent dans la splendeur de la paix durant un millier d'année oubliant progressivement l'horreur qu'avait enduré leur monde
Mais leur ancien ennemi s'affairait dans les ténèbres et le terrible Dieu des ténèbres et de la Mort : Eres décida que le monde était mûr pour une ère de terreur et de sang. Du fond de Nephinth un pont se construisit libérant par milliers des orcs, loups-garous, dragons et autres terribles créatures nées de la haine et du mal, en soif de vengeance. Eres créa une terrible race de grande taille, connu sous le nom de Titans, avec une férocité et une force brute inhumain La terre fut souillé de sacrifices. Le continent fut déchiré par la Grande Guerre. La plupart de leurs combats n’avaient plus de cause précise et ils combattaient juste pour leur propre survie. Tel était le destin de chaque nouvelle naissance. Le chaos s'installa.
Dans ce monde chaotique, les alliances et les trahisons forment un tout et causent une guerre sans fin......
Loin, très loin, passé la foret de La Galaxie, Là où se dresse le rocher des vents. Une Brise murmure dans le vent : » L’heure du départ approche…tu vas rejoindre les anges… ou les démons ; Les Dieux décideront »
Je me nomme BriseVent, et je suis né dans la lointaine région de Brumaire dont la capital est Atmosph. Mon caractère est à la fois Feu, et Eau. Je suis un Haut Elfe.
Mon don dans le savoir des arcanes se vérifia dans la Tour des Tempêtes. Agil, fils du vent et seigneur d’Atmosph et Maitre du Pays suspendu, me remis un pentacle d’invocateur. Des lors, je retournai auprès de mon père.
Par ce sceau, je pris possession du village de Resspir et des terres avoisinantes. Mon rang et ma fonction de régisseur des terres de Resspir me prenait tout mon temps.
Dans la région de Delum, en préparation à une éventuelle invasion, les Chevaliers avaient renforcé la sécurité autour de Randol et des éclaireurs avaient été envoyés afin de vérifier le niveau de menace. Par ailleurs, un autre messager avait été envoyé pour réclamer de l’aide auprès des sorciers.
La missive apporté par le message de Randol était peu claire et avait beaucoup d’incertitude dans la réussite de cette mission ; Mais l’aventure et la découverte de terres nouvelles m’attiraient.
Aucune réponse ne fut faite ; et le messager ainsi que la cour du maitre des lieux se retirèrent.
Le seigneur De Resspir, mon père, s’éleva et dit :
»Je n’ai plus la force de combattre. Les forces s’éteignent dans mon corps abimé comme un feu qui se meurt. Je ne suis plus qu’un Vent. Le souffle qui me reste va faire voler mon esprit et le pentacle perdra la sienne. Le pentacle deviendra terne et aussi inutile que mon corps épuisé et sans vie. »
Le plus Sage des sages du conseil resspirien invita mon père à recourir à l’esprit des tempêtes. J’invoquai l’esprit des anciens et une brume se forma et m’encercla. Celui-ci m’indiqua :
«Notre Monde est Chaotique… Le monde de l’Ouest se déchire... La vie, pour toi, est de vivre, mais peut-être que son choix à lui est ta mort… Les anthonomes perdent la raison et détruisent tout ! Apollon appelle tout ce qui est noble et honorable à se présenter à sa Lumière pour sauver le monde de la dévastation. ».
En me révérant, je dis : »J’accepte d’accomplir et de recevoir son appel. »
L’Esprit des Anciens reprit : « Resspir, que ton Nom soit loué, Toi seul peux redonner vie au Pentacle Ne t’enveloppe pas dans la "brume" des rivalités fratricides mais au contraire trouve et rassemble toute tes forces pour nous élever dans l'excellence et ainsi arriver au zénith et voir un ciel bleu azur sans nuage gris et maussade. »
La brume se dissipa en me laissant un vide. Que voulait dire par « trouver et rassembler toute mes forces ». Mon père n’était plu de ce monde.
Par un reflexe, ma main se posa sur mon sceau et déchiffra plusieurs zones. En approchant le sceau à la lumière, quatre jets de lumière s’élevèrent. Quatre couleurs…. Quatre lieux à découvrir.
« Ils sont cinq ! Séparés mais indissociable. Avant de partir a l’aventure, il faut se connaitre ; VA à Carbonn, capital de Sulfur » dit le Sage des sages du conseil.
Apres avoir nommé un intendant, je reçu la bénédiction du conseil et la clameur de mon peuple. Je quittais donc mon village pour aller vers Carbonn et ainsi poursuivre mon apprentissage.
A Carbonn, je me présente à FeuFollet. Il me fit visiter la ville. Je vis de hautes tours noircies par la fumée et les flammes. FeuFollet précisa : « c’est la Tour des Géants du feu. Elle est dédiée à la guerre et renferme de puissantes énergies destructrices. ». J’étudiais avec FeuFollet les arcanes et le savoir des maitres du Feu. Un jour, FeuFollet m’interrompe dans une incantation et dit : » Le Feu est le plus puissant des éléments d’un point de vue offensive. Devant l’ennemie, laisse-le agir en premier…. ….. Si le Feu ne réchauffe plus la vie, Le néant et la mort deviendront le maitre de toute vie et pour lui seule la mort a un sens ». L’Air était à la tristesse et aux adieux. Je ne pus apprendre d’avantage auprès de FeuFollet. De lui, j’ai reçu une invocation de feu : fantôme du feu.
Je repris le chemin vers le village des nains et des gnomes : Terr’O ;
La ville de Terr’O abrite le peuple de la terre, et je rencontrai MainGrasse. Il m’enseigna l’art des arcanes et la connaissance, et le gout de la terre infusé par les pouvoirs de L’Ether. Ainsi mon niveau grandit, et pouvant ainsi invoquer un élément de terre. MainGrasse me dit : « l’Ether te permet de modeler le sable, la pierre et la terre formant un solide invocation de terre ; Bien qu’ il soit bien et un peu mou, cet élément est très fort, endurant et particulièrement bien protégé. ».
Face à la terre, l’Eau faisait un rempart. Je pris un parchemin de retour et me retrouva dans le village de Randol. Je vis Loraine qui me proposa plusieurs quêtes pour m’aider à monter en compétence et a fortifier mon élémentaire feu. Lors d’une quête qui m amena a Dratan, j ai reçu de la part de JAJan un Bébé Dragon que je le nommai Azur. D’autre quêtes et missions m’ont permis de changer de tenu et d’acquérir or et sagesse. Je suis invocateur et difficile de monter de niveau sans aide. Mes habits sont en tissu ou en lin. Et contre une cotte de maille, mes habits et moi même nous ne résistons pas longtemps. Lors du passage du 17Eme niveau, le maitre Invocateur de Randol me donna une missive auprès du peuple océanique pour apprendre l’élément EAU. Et au détour d’un chemin, je mis à descendre vers le rivage et j’entendis le chant des prêtresses de l’Eau. Apres une longue conversation, nous quittâmes le rivage pour rejoindre la Capitale des Océans : RU
Ici, à Ru, les prêtresses de l’eau chantent leurs prières et invoquent le pouvoir de l’océan pour déferler sur l’assaillant. J’écoutais avec grande attention leurs paroles mélodieuses; Soudain, La Grande Prêtresse s’avance et dit :
« Nous sommes ce qui est ! Il est ce qui n’est plus !... Il veut nous détruire, mais il doit redouter ce moment où il y parviendra… Qu’est ce que le Mal sans le Bien ?.... Alors il te tient entre ses serres et retarde le moment de te tuer. Il s’amuse. C’est pour cela que tu dois réussir. Ne crois pas que cela soit sans fin. Eres est trop orgueilleux pour accepter de perdre et trop colérique pour contrôler sa violence ou celle de sa horde »
« Le pentacle n’est qu’un objet pour concentrer tes sens et ta force. Ta force est l’énergie élémentaire. Celle-ci régit les lois de la perception, physique et psychologique. Sa couleur variera selon la lumière à laquelle tu l’expose. Bleue Comme le ciel bleu ou la mer qui ouvre les horizons, le bleu et ses nuances (turquoise, cyan…) est une couleur étroitement liée au rêve, à la sagesse et à la sérénité …. Rouge comme le rubis. Elle s'impose comme une couleur chaleureuse, énergique, pénétrante et d'une certaine manière rassurante et enveloppante. D'un autre côté, on l'associe au sang, à l'enfer et à la luxure. Cette couleur chaude ne laisse donc pas indifférent et c'est là toute sa force : elle remue les passions, qu'elles soient positives ou négatives. … le Blanc couleur du vent, de l'équilibre parfait … Marron Couleur de la terre par excellence, à la fois douce, rassurante et presque maternelle. Ni triste, ni joyeuse, cette couleur neutre est l'une des plus répandues aussi bien dans le monde animal que végétal ce qui explique qu'on se sente bien en sa présence »
« L’invocation élémentaire que façonne est en fait ta force vitale que mets en avant, perdant ainsi une grande résistant corporel. L’élément invoque doit être vraiment l’ennemi de ton adversaire pour le vaincre ». Ainsi s acheva mon apprentissage auprès des amazones, prêtresses de l’Eau.
En témoignage, je reçu l’artefact pour invoquer un élémentaire d’EAU.
Pour confirmer mon expérience, je reviens à Randol auprès du Maitre Invocateur. Par d’autres quêtes et missions, j acquis des points d’expérience. Par ces points transformés, j’ai pu monter mes sorts et la vie et la robustesse de mes invocations. Apres une longue absence, je reviens près de la Tour des Tempêtes. ŒilVif, Grand druide et Maitre du ciel, de l’Air et du climat, était la aux portes de la cite des Brumes et m’attendait. Apres un bref récit de mon parcours initiatique, ŒilVif m’autorisa a entre dans la bibliothèque de la Tour. La Tour et la Bibliothèque de l’Air s’élèvent haut dans le ciel où la magie est la plus puissante. Les adorateurs de l’air sont fragiles mais très rapide et d’une grande mobilité. Mes longues heures à lire les grimoires m ont permis de dévoiler les secrets de la foudre et ainsi crée une invocation : Fantôme du Vent. L’invocation du vent bénéficie d’une vue sans égale sur Iris et attaque sa proie depuis le ciel
Avec une quête de niveau 20, en chemin, et au détour d'une dune de sable, je tombe nez à nez devant une ensorceleuse du nom de Prettyscum qui cherchait aventure. Prettyscum m'aida à faire et conclure mes quêtes dans nos tueries de monstres. Ainsi de jours en jours, Prettyscum me charma et devint une amie. Plus notre expérience grandit, plus je découvris de nouveau espace et territoire. Grace à L'ensorceleuse, je continue mon chemin et mes sorts de feu s'amplifient. Ma défense magique augmenta et mon niveau de vie également. Pretty me convint d’aller au Temple de Procyon. Pretty a la capacité de provoquer une destruction de grande ampleur. De ce fait, elle est capable d'éliminer ses ennemis rapidement. En voyant Pretty se battre, elle me faisait songer aux belles Valkyries se ruant au combat avec une intensité incroyable. Seul l’ardent désir de sa foi et de rester en vie tempère cette rage guerrière et leur permet d’organiser leur combat. Au niveau de la défense et il faut dire que l'ensorceleuse est un personnage physiquement faible. Je me suis poser la question : » Pourquoi ne porte t elle pas une armure ? ». « Je me sentirai trop a l’étroit » me répondrait elle sûrement. Au détour d'un chemin, que je croyais sans fin, je me suis retrouvé entre Prettyscum, Chalindrea, une guérisseuse, une rogue du nom de Chikra, une ténébreuse autre ensorceleuse se nommant Boutch, et sans eux, je n aurais pas fait tout ce chemin dans le Temple. Chalindrea, initie aux secrets de la nature, possède des sorts de guérison et de protection qu’elle utilise pour la sauvegarde des êtres menacés par les ténèbres. Chikra est connu sous divers nom : Pour les amazones, elle représente « Rogue : fleuve de l’Oregon », pour les prêtres du culte du feu, son nom était synonyme de martyr brulé sur un buché, pour mon peuple, le resspirien, Chikra la Rogue a l’esprit virevoltant, et enfin pour les Chevaliers de L’ordre, elle n’est tout autre qu’un vagabond, un voyou, un rebelle.
Pour moi, Chikra sous ses yeux de biche, se cache une férocité de lionne. Chikra s’est hissé depuis d’une noble caste pour se faire une place parmi les guerriers ; en tant qu’éclaireuse, elle fait preuve d’une grande intelligence. Chikra mystifie son monde et embrouille ses ennemis avec talent. Sa vie rude la endurcie et sa magie en fait d’elle un être respecté.
Au fil du temps et du vent, j’ai rencontré d’autres membres de la guilde d’UltimaRatio : Rosetto, Petiteberute. Et part ce partage, entre moi et Prettyscum, de matériaux pour mes quêtes sans autre compensation, que j ai succombé au charme de la Guilde UltimaRatio. La guilde est un lieu de rencontre (dans le bon sens du terme), d échange d'informations et de matériaux ou de ressources à titre amicale et une franche camaraderie. La guilde est la pour épauler les uns et les autres sans être pour autant un cabinet de pleurs et de lamentations. La guilde doit être la pour s entraider et aider a la conquête de nouveaux territoires. Pour ma part, je serais a l'arrière garde pour invoquer et insuffler la noble magie des arcanes a moins que je sois mort avant. Et oui je meurs facilement et je deviens un courant d'air.
Je continue à monter les niveaux au temple de Procyon avec un Chevalier du nom d’Aerendul. Sous la cuirasse se trouve un cœur brave et gentilhomme. Son cœur est courage et son langage est noble. Inégalable au corps a corps, Chevalier D'Aerendul est très fort et est le plus robuste des champions de sa race. Il est accompagné d'un familier à la recherche d'ennemis à leur mesure. Il n’a parfois qu'un seul coup à donner pour abattre son adversaire. Personne ne peut résister au souffle de sa colère pendant une bataille. Son entrainement et l’inspiration divine d’Apollon ont fait de lui un Chevalier Royal. Je suis admiratif par tant de dévotion et d’humilité, et de générosité.
En ces temps Chaotique, la substance la plus précieuse est le mélange : L’Ether. L‘Ether accroit la magie et la longévité, élargit le champ de conscience.
Dans quel but, le maitre de notre race m’envoyait à Dratan.
Majar…. Est une région désolée, desséché, aux vastes déserts. Le « Désert Blanc », comme nous l’appelons, est une anomalie géologique et climatique car il n'est pas d’origine naturelle. Cette région aride et chaude est le résultat de la colère divine qui ravagea il y a 1500 ans les terres de Dratan. Autrefois s'étendaient à cet endroit des plaines cultivées et des forêts. Il n'en reste aujourd'hui qu'un plateau rocheux désolé se prolongeant vers le désert profond par des dunes de fin sable blanc. Le Désert est considéré par beaucoup de gens de la race Humaine comme un lieu maudit.
A peine sorti de la Ville-Château de Dratan, et du Désert Blanc, s’éleva un grand souffle. Des particules de poussière furent soulevée du sol et s abattirent sur moi en une pluie douloureuse. Le nez bouché et ma peau égratignée, c’était le signe des harpies. Ce sont des divinités de la dévastation et de la vengeance d’Eres. Plus rapides que le vent, caquetantes, elles dévorent tout sur leur passage, ne laissant que leurs excréments. Elles ont un corps ailé d'oiseau et une tête de femme, et des serres d'oiseau de proie. Ces maudites créations virevoltaient autour de moi, ne sachant comment m’en dépêtré, j’invoquai mon élément de feu. Par cette rage que les harpies avaient sur moi, j’éprouvais en mon corps la colère brulant du feu ; son besoin de détruire.
Une voix me dit : »Attire la flamme en toi, puise en ses pouvoirs, en sa chaleur, en sa vie… Visualise maintenant ton ennemi et libère la mort enflammé sur lui. » Et dans mes mains se créa une sphère d’énergie. Ce sort fut nommé : Coup de Feu.
Crée, lancé, crée à nouveau. Je ne laissais autour de moi que des restes carbonisés de ce qui fut autrefois en vie. Pourquoi tout cela ? Et la voix me répondit : « On n’en a rien faire de savoir qui elle va frappe…. Dans la bataille, il faut des reflexes et non de la réflexion »
Un vent désertique balaya et ensevelissait les restes des harpies dans un silence de mort. Oubliant ce moment, et rejoignant le château pour valider ma mission, et je fus héler par le Meneur Royal et me dis : « La route de commerce est bloqué, par un groupuscule de déesses de la mort. Que dirais tu de m’en tuer quelque uns pour libérer le chemin ? Forte récompense sera offerte pour ledit travail et ton fait d’armes sera acclamé ». J’acquis cette requête, et je me retournai dans le désert brulant. Je vis les déesses de la mort. Joli nom pour indiquer des Nagas (Race de la nuit mi-elfes mi-reptiles, un genre de sirènes). Je sus immédiatement que ce serait un combat au corps a corps.
Tout invocateur digne de sa classe connait le tour : Peau de Pierre. C’est un très, très vieil enchantement dont les Nains adorent bénéficié lorsqu’ils partent au combat. En répétant les bons mots, le pouvoir de la pierre (c’est à dire l’Ether et des cristaux de pierre) va s’infuser à travers la peau du sujet, le rendant aussi dur qu’un rocher.
Face aux déesses de «la mort» et »des ténèbres », je lançais mon sort de protection physique : Peau de Pierre. Quand je repense aux dires de Pierre-Qui-Roule : » Avec ce sort, aucun couteau ne te plantera, car tu es un Roc ! Que dis-je un Pic ! « Et que je vois tout ce sang qui se repend dans le sable ; je me dis que je dois être une pierre de calcaire qui s’effrite au moindre coup et non une pierre de quartz résistant mécaniquement et difficilement attaquable. Grace aux potions de vie, je me soignai en attendant le prochain combat rapproché. Ce fut une mission forte longue mais je réussis à ouvrir un passage pour que les commençants puissent circuler entre le château de Dratan et la citadelle de Juno à Randol.
Ayant appris la réussite de la quête, le Meneur Royal me remis une forte récompense et des points d’expérience. Dans la ville, la Magicienne Pianon me manda. Elle désira ardemment du fil de soi pour fabriquer une décoction et ainsi soulager les maux des habitants de la ville. Je partis vers le sud en direction du nid d’arachnide. Pour me protéger des araignées, j’envoyai aux combats mes élémentaires de Feu et de Vent. A chaque combat, je cherchais vainement le fameux fil. Plus je combattais les arachnides, plus je descendais dans leur nid. A ce moment, Boutch une ensorceleuse demanda de l’aide pour tuer Baal, le Reine-mère arachnide. Je me groupais avec Boutch et des membres de la guilde : Chalindrea, Chikra, Rosetto, Pretty, Aerendul. Pendant que Chikra et Aerendul e combattaient au corps à corps contre Baal : la Reine-mère, Pretty psalmodiait des sorts de ralentissement contre l’ennemi commun. Chalindrea s’efforçait de régénérer la vie des membres du groupe. Les Enchanteresses, Comme Chalindrea et Crapa, qui supportent les Eldrens aux combats ont découvert qu’elles étaient capable avec de la discipline et les connaissances de l’Arcanum ainsi qu’une grande puissance magique (puiser dans l’énergie brute du plan Ethéré) d’accélérer la guérison de blessures. Le sort de soigner et son effet augmente avec l’entrainement et l’expérience. Pendant ce temps, je protégeais Chalindrea dite Chacha en tuant les arachnides autour d’elle. Baal fut vaincu. Au fil du temps et de tuerie, je réussi à faire une pelote de fil d’araignée que je remis à la Magicienne Pianon. Elle me remit un peu d’or.
Ayant peu d’argent, j’allai vers Bant, le vendeur d’armure, pour regarder et acheter des ressources. N’ayant pas assez d’or pour m’offrir la ressource recherchée, Bant me proposa un récupéré des cuirs et os de Basilique contre la ressource désirée et un peu d’or. Le marché fut honnête et j’acceptai. Le Basilique est une créature légendaire, sous la forme d’un reptile au venin et au regard mortel. Pour les Humains, le basilique est considérée comme le roi des serpents et a des propriétés médicinales pour guérir les maladies et les envoutements. Pour combattre les Creatures légendaires, j’implorai une Divinité de l’Air : »Oh Déesse Brume, accorde moi tes faveurs et aveugle mon ennemi afin qu’il ne puisse pas voir ton peuple. Oh déesse de l’Air, retarde mon ennemi en ces temps difficile ». Ma parole fut entendue et reçu le sort Moissonneur de vent.
J’utilisai le sort : Moissonneur de vent contre la basilique. Le sort me permit de ralentir sa marche et d’enlever une partie de sa vie. Bien entendu je me protégeais un peu avec mon sort Peau de Pierre et en invoquant les élémentaires du Feu et du Vent. Les combats étaient longs et fatiguant, aucune ressource n’apparaissait. Rien… …ni cuir, ni os de Basilique. Abattu, j’en appelai à la générosité de la guilde. Cet appel fut entendu par tous les membres d’UltimaRatio. Apres ce tour d’échange avec tous mes amis pour récupérer les ressources, je m aperçu qu’il m’en manquait. Ce fut Crapa, une belle guérisseuse, qui m’accompagna aux Basiliques. Avec son arc, Crapa blessait les créatures pendant que je les retenais. Tout en faisant une nué de flèches, Crapa me guérissait avec son sort de soin. Crapa réussit à trouver les dernières ressources manquantes.
Remerciant Crapa pour son aide, je pris le chemin du retour. Arrivé à Dratan, je me dirigeai vers le stand de Bant. Il m’accueilli a bras ouvert, et nous échangeâmes nos ressources. Le marché fut accompli. Par ce marché heureux, je pus mettre une nouvelle panoplie de vêtements.
Le Maitre des Invocateurs me convoqua et me demanda de remettre une lettre à l’Archevêque. Ce que je fis aussitôt. Celui-ci me convia à rejoindre Ziore Le Cresus. Celui-ci me conseilla de me méfier des paroles de l’Archéologue Shuraine. Le Meneur Royal m’appela et dut quitter précipitamment Ziore. Le meneur ne pouvant quitter son poste me confia un manuscrit à remettre à l’Archéologue Shuraine. Apres plusieurs aller-retour entre Shuraine et consort de Dratan, j’eus contre mission de récupérer du sable mou. En lisant ce manifeste, je me suis dit : « C’est une blague… ». Et non, car ce parchemin était écrit et paraphé d’un Haut-Mage. « Ou trouverai-je du sable mou ? » me suis dit. En rappelant que près du site Archéologique de Shuraine se trouvaient des Golem de sable en errance.
Direction Est. Arrivé au campement de Shuraine, je vis les Golem de sable. Le golem est un être créé à partir de matière inerte faite d'un élément sous forme humanoïde, animé momentanément de vie par l'inscription EMET sur son front par un magicien. Un golem peut être considéré comme un Invocare : un élémentaire. Face à un élémentaire de la Terre, j’invoquais mon Fantôme du Vent et du Feu. Une fois de plus, je parlais au ciel en disant : »Que mon ennemi éprouve la froide puissance de l’Air… Que la colère glacée fige mon adversaire dans un cercueil de glace ».
Par ces mots, le sort Pointe de Glace se révéla contre mon ennemi en le paralysant un instant. Pendant ce court instant, je pouvais émettre le sort du Moissonneur de vent et pour finir de tuer le golem de sable, j’utilisais un Coup de feu. Ayant brisé le sort magique, le golem se disloqua et je pus récupérer le sable mou. Le Haut-Mage reçu le sable pour l’examiner et ma quête fut terminée.
N’ayant plus de missive à Dratan, je revins au temple de Procyon par parchemin de téléportation où des membres d’UltimaRatio m’attendaient. Dans ce temple s’est installé une horde d’Orcs. Mon ennemi héréditaire. C'est à l'origine, une espèce humanoïde aux mœurs brutales. Les Orcs viennent d’une région du nom Germania. Les Orsk ou Orcs sont des monstres bipèdes à forme humaine, cousins des Gobelins, mais plus grands et plus dangereux qu'eux. L'Orc moyen est d'une intelligence médiocre, il a de larges épaules musclées, la tête rentrée dans les épaules, le front fuyant et un épais pelage sombre qui va du brun foncé au noir de jais. Les canines de sa mâchoire inférieure pointent comme les défenses d'un sanglier. Leur pilosité hyper-développée est rêche, leurs oreilles sont semblables à celles d'un loup et ils ont les yeux rouges. Les orques sont brutaux et agressifs, vivent généralement de pillage et de maraudage. Les femelles se distinguent des mâles par une constitution moins massive et par l'absence de poils sur la poitrine. Ils sont « organisés » en société tribale.
Quelle plaisir, quel joie de tuer cette saleté verdâtre. Lors d’un combat, je sentis mes cotes craquer sous le choc, avant de sombre dans l’inconscience…. Et puis je me mis à tomber, tout en m’élevant vers la douce lumière. La douleur ne dura pas longtemps. J’ouvris les yeux, enrichi d’une meilleure compréhension de tout ce qui m’entourait. C’étaient Crapa et Chalindrea, près de moi, qui avaient utilisée le sort arcanique de la résurrection pour me sauver. D’un ton doux, Crapa me dit :
« Tout le monde, ils ont des âmes. Ils planent dans le ciel et après ils descendent. Comme un cercle, l’Hiver avant l’Eté, et l’Eté ramène l’Hiver. Ton âme est déjà venue ici et elle reviendra encore. « Les Grands Esprits te répondent et nous appelle pour ramener ton âme mais cela sera différent. L’âme, elle porte un corps différent à chaque fois. »
Apres ces diverses missions et tueries, j’avançais vers mon 30eme niveau, et une nouvelle région inexplorée m’attendait : Kherum. Je pris un parchemin de téléportation, direction le village Merak.
Je pouvais entendre la voix d’une eau qui dans le fond, coulait en un rapide courant sur un lit rocheux ; un parfum d’arbres qui imprégnait l’air : la pinède. Apres avoir accompli avec succès ma téléportation, j’ouvrais les yeux. Je me trouvais dans un campement sylvestre très affaibli. Certes le nexus était présent, mais sa présence ne pouvait que protéger le camp. Apres avoir été dans un village, puis encerclé par un ban de sable brulant, ma joie était trop grande et mon cœur aspirait à rentrer en communion avec cette contrée verdoyante. Et devant ces hauts pins, je me sentais humble et empli d’une ineffable joie. Je me rappelais, dans le Vaste Monde, les vagabondages dans les grands forets qui s’élevaient bien haut sur des terres aujourd’hui perdues. C’était autrefois et je demeure Elfe, c’est à dire un Etre Fée.
En le voyant, un propos me revient à l’esprit d’un Haut Mage et narrateur de son monde du Nom de Tolkien disant ceci :
« La Faërie recèle bien d'autres choses, en dehors des fées et des elfes, mais aussi des nains, sorcières, trolls, géants et dragons : elle recèle les mers, le soleil, la lune, le ciel ainsi que la terre et toutes les choses qui s'y trouvent : arbres et oiseaux, eau et pierres, pain et vin, et nous-mêmes, mortels, lorsque nous sommes gagnés par l'enchantement »
En regardant le sommet de ces arbres, quelque part derrières les nuages gris, le soleil avait dû se coucher, car il commençait à faire sombre, je vis les étoiles. Elles luisaient d’un éclat vif et bleuté. Je pensais : »rêves tu de voyager jusqu’au étoiles ? » ; Le cheval, et dragon ne sauront d’aucun secours… je ne parviendrai à faire cela que par l’Esprit. »
« Toutes ces semaines ont meublés le silence ! Je faisais du bruit avec certes beaucoup de talent mais c’était du bruit ; ai-je peur des vraies questions ? «
Tout étrange que cela peut paraitre, un visage me revint : Mon père. Il avait le visage aussi noble que beau qu’un seigneur elfe, la force d’un guerrier, la sagesse d’un mage ; il était aussi vénérable qu’un roi des nains, aussi bon que l’été. Il figure dans bien des contes.
Le vent dispersa les nuages, et une lune vagabonde parut aux dessus des collines parmi les lambeaux flottant. Regardant cette belle nuit je lançais au ciel une prière pour ceux que j’avais fait souffrir.
Sortant du camp pour admirer ces pins millénaires, oubliant les semaines et les épreuves passées, essayant de faire le vide en moi. Une colline s’élevait à quelque distance, avec des arbres par endroit assez épais. En voyant ce paysage, je me dis : » Ces régions sont assez peu connues, et les voyageurs viennent rarement par ici, à présent. Les vieilles cartes sont d’aucune utilité : les choses ont changé en mal, et la route n’est pas gardée. »
C’est le moment qu’attendait une bande de voleurs pour passer à l’attaque. Toute dérobade était impossible. Le voleur est une classe de mêlée à l’armure légère capable de faire des dégâts impressionnants à leurs opposants à l’aide d’avalanches de coups portés. Ils sont les maîtres de la furtivité et de l’assassinat, passant inaperçus près des ennemis : ils frappent depuis l’ombre, puis s’échappent du combat en un clin d’œil. Le voleur, ainsi que la braqueuse ont une grande dextérité. Et le groupe de voleurs se rue sur moi. Je jugeais mon ennemi. J’utiliserai les éléments du feu, de la glace et des arcanes pour neutraliser cet ennemi. Je commençais à inculquer de sérieux dégâts à longue distance, canalisant mes sorts d’énergie élémentaire vers une cible. Avec une folle audace, je me porte au devant de la colonne de voleurs et de braqueuses. Je taille, et tranche et frappe si fort que, mes adversaires sont coupés dans leur élan. Ma faux siffle et la mort accourt… La faux frappe et l’huis de l’Enfer s’ouvre. Longtemps encore, les coupe- jarrets et les lames s’entrechoquent, l’odeur du sulfure monte au nez, les poitrines sifflent et les cris de douleur répondent aux râles angoissés. Voleurs et autres compagnons de brigandage s’effondrent les uns après les autres… La rage au cœur, les derniers voleurs et braqueuses fuient une fois de plus et abandonnent la place. A bout de force, le souffle court, j’aspire goulument l’air mais la fatigue se fait sentir et je tombe sur place… Mais un glissement furtif me tient en éveil. Faudra-t-il encore combattre ? Non, c’est Chikra qui a assisté, muet, à l’incroyable carnage. Chikra vient vers moi avec précaution, vêtit d’un manteau. Elle dissimulait un objet sous ce manteau : Un LIVRE.
Chikra me tendit le livre, en me disant : »c’est pour toi, pour ton 30eme niveau….. C’est un livre d’invocateur »
Ce livre était orné d’or et d’argent avec des icones symbolisant les astres et la Lune. Il était recouvert d’une épaisse croute de peau et de cuirs. La reliure est fatiguée et ancienne. Un souffle de poussière sortit du livre. Ce livre ne contenait que des pages blanches. La lune brillait. Je levais le livre et l’on vit la lumière blanche luire au travers. « Qu’est ce donc ? » dit Chikra. « Il y a des runes lunaires en plus des simples runes » dis-je.
« Qu’est ce que les runes lunaires ? » demanda la rogue, tout excité. La voleuse adorait les cartes, les pierres runiques, les lettres et écritures ingénieuses.
« Les lettres lunaires sont des lettres runiques mais invisible lorsque les regarde de face. On ne peut les déceler que quand la lune brille »
Grace à la lumière de la lune, l’écriture runique se révéla. Plus je lisais les runes, plus le ciel se chargea de lourds nuages noires et gris ; et se dessinant en un tableau ténébreux. Terribles encore dont les tonnerres dans les terres et dans une vallée ; surtout quand deux orages se rencontrent et s’entrechoquent. Plus terrible encore sont le tonnerre et les éclairs la nuit dans les montagnes, quand les tempêtes montent de l’est et de l’ouest pour se faire la guerre. L’éclair éclate sur les sommets, les rocs tremblent, de grand fracas fendent l’air et vont rouler dans toutes les cavernes et dans les creux ; et les ténèbres sont remplies des bruits accablant et de lumières brutales. Plus la noirceur s’installa, plus le livre s’alourdissait prodigieusement. Cet aspect atmosphérique issu de la magie me laissa pantois et je perdis le livre. Et un invocat apparut.
Un Esprit de chevalier. Il était de blanches parures. A sa main droite était installée une épée runique. Cet Esprit flottait et regardait les environs. Il ne nous avait pas aperçus de part sa haute stature. Les runes inscrites, plus fines que le plus fins traits de plume, qui couraient du pommeau et allant vers la pointe de l’épée, formaient une arabesque virevoltant. A l’extérieur et à l’intérieur, des lignes de feu qui brillaient d’un éclat perçant et pourtant lointain, comme d’une grande profondeur. En regardant de plus près, un effroi m’envahit et se propagea dans tout mon corps. Chikra ne disait mot, le silence était maitre en ces lieux. Les runes étaient elfiques, dans un monde antique, mais la langue est celle d’Eres, que je ne voulais pas prononcer ici. Voici ce que cela dit, assez littéralement :
« Me prenant dans sa main
En clamant un meilleur lendemain
Son armure fut brisée
Sa splendeur fut abaissée
Ses os sont maintenant effrités et desséchés
Bien que l’épée doive rouiller
Par manque de Foi, croyant à la Force
Et à la richesse qu’il chérisse
Le trône et la couronne périssent
Une arme pour les Hommes Mortel destinés au Trépas
Accueillent maintenant ceux qui sont las»
Cette épée, dans le langage commun, s’appelle : Assommoir.
Malheur nous en pris de l’invoquer. Cet esprit est en fait un Chevalier de la Mort. Le chevalier de la mort est un esprit de paladin ayant perdu sa foi, qui a remis son âme à Eres contre une promesse d’immortalité. Les chevaliers de la mort tombés au combat sont vite relevés pour reprendre le service auprès de leur maître. Détenteur d’un arsenal de sortilèges funestes et maudits qu’il a appris lors de sa servitude auprès des démons de 20eme cercle, le chevalier de la mort , quand il répond à l’appel, est un formidable adversaire déjà expérimenté, lourdement armé et protégé.
Le chevalier s’avança dans notre direction. A peine le temps de dire : OUF, que l’épée s’abattit sur nous. D’un coup, je mourus. Chikra, avec sa dextérité, échappa de justesse de l’Assommoir mais reçue un coup de Foudre et mourût avec élégance mais carbonisé….
Suite à cette déconvenue, il nous fallait réagir ; Nous nous sommes réanimé au village de Merak et nous avons fait un appel général. De Hauts Niveaux et beaux Chevaliers souhaitant gloire et fortune vinrent à Merak, ainsi qu’un Titan voulant essayer une nouvelle hache. Apres être mis sorts de protection, de capacité, et de protection ; Chikra et moi-même conduisîmes le groupe héroïque vers le Chevalier de la Mort.
Devant l’invocation, et dans un moment de confusion, je crie : « Faites gaffe, c’est mon bébé ». Par mon propos, un flottement de pagaille et un instant d’indécision se créèrent. Tous les chevaliers mirent un temps d’arrêt, sauf le Titan qui partit à l’assaut en remuant sa hache comme un gourdin. Ce fut un combat… très bref. Les Chevaliers errant aidèrent le Titan pour se replier. Le groupe se soigna. Malgré des efforts titanesques, et après plusieurs réanimations du groupe, Le chevalier de la Mort était toujours vivant. Las. Le groupe se disloqua. Impassible comme le vent, Majestueux comme un Roi, Fort comme la pierre ; il se tenait devant nous. La Force et la Magie ne l’avaient égratigné. Pas même une griffure dans ces habits étincelant. Que pouvions-nous faire ? En réfléchissant à une idée nouvelle, le matin se leva. Le soleil inondant la plaine, un rayon de Soleil vint lécher le livre et commença à brunir une page. Puis une autre... Et ce fut le livre, en son entier, qui brula. L’Esprit se dissipa, ainsi que le nuage mystique. Chikra était au loin, et je ne pus lui dire : MERCI
Je n’oublierai jamais ce cadeau original.
Les semaines passent et les mois défilent. Le maitre des invocateurs me manda à Juno. Apres une téléportation, je vins près du Maitre. Il me dit : « L’heure est venu de choisir un état. Soit vous devenez un Elémentariste ou un Spécialiste. Choisissez Bien, Choisissez vite »
« Je choisis d’Etre un Spécialiste », dis-je au Maitres des invocateurs. En prononçant ces mots, je perdis en une seconde mes invocations de l’Eau, du Feu, de la Terre et du Vent et tous mes sort qui étaient lies aux élémentaires. Je me retrouvais avec un seul sort : Peau de Pierre.
J’étais perdu, et nu sans mes invocats.
« Que faire face à un ennemi ? Comment me battre sans invocations ? Comment résister ? Que dire à mes amis ? Que vont-ils me dire ? Que vont-ils penser de ma personne ? Quelles réactions vont-ils avoir ». Toutes ces questions me trottaient dans ma tête. J’étais las…
Chikra et Rosetto, passant par la clairière de Merak, me firent leurs amitiés. En apprenant, que pour évoluer mon Etre ; je devais séparer de mes invocations, Rosetto fut peiné et dit :
« Je serais, euh…. Nous serons, Chikra et moi, tes invocations. Qu’en penses-tu ? »
Une joie m’inonda. Toutes mes réponses étaient dites dans cette Déclaration d’Amitié. Nous reprîmes la route vers Merak. A peine aux portes du campement que, Caron la Meneuse nous interpella. Et elle dit : » Les Berserkers deviennent une menace pour Merak. Ceci est dut certainement à la puissance diabolique. Je te récompenserais convenablement pour cette tache. » Nous partîmes tous les trois vers le camp des Berserkers pour réussir notre quête.
Le Berserker…. Les anciennes légendes du nord racontent, que cet Etre est issu du croisement de la nature humaine et de celle de l'ours brun ; désigne, aussi, un guerrier revêtu de sa fourrure d'ours et qui, à la veille de la bataille, entrait dans une transe furieuse provoqué par l'esprit animal du guerrier : Bärenfahigkeit. On dit, lors de leurs crises de fureur, les berserkers laissaient s'effacer leur esprit humain pour laisser l'esprit animal prendre le contrôle. Le Berserkers devait tuer rituellement l'image de l'ours, puis boire son sang afin que le pouvoir de la bête se répande en lui. Il devenait alors un Berserkers Fou et obtenait en plus de sa fureur le don de Hamrammr, c'est-à-dire le pouvoir de métamorphose qui lui permettait de modifier la perception que les autres ont de lui, mais aussi d'apparaitre sous forme animale. Cette fureur rendait la personne surpuissante et capable des plus invraisemblables exploits.
Les berserkers étaient censés former la garde rapprochée des Rois des Hommes du Nord par troupes de 12 guerriers. Ils tuaient les gens, mais eux, ni fer ni feu ne les navraient. Mais tout ceci n’est que le mythe de la fureur des berserkirs.
Passés les clans : des voleurs, des braqueuses, des hors la loi, nous arrivâmes au détour d’un chemin alpins devant les fameux berserkers. Ils nous attendaient. Ils avaient revêtus les habits de peaux d’animaux, ainsi que leurs colliers ferrailleux marquant leur innombrables victoires et au niveau de leur jambes des morceaux de fer cloutés. Sur leur peau était dessiné des pictogrammes de guerre au couleur: Bleu de chauffe.
Devant un Berserkers, Chikra lança son filet pour l’immobiliser ; Celui-ci cria sa fureur et essaya de se dépêtrer du filet. Pendant ce court instant, Chikra se déchaîna et envoya mille coups de dards à notre agresseur. A ce moment la, Chikra est comme enveloppée par un pouvoir des vents et n’étant plus au contact avec la Terre. Je la pris comme une Pixie, folâtrant gentiment dans les airs. Les pixies ne connaissent pas la douleur, ne se sentent pas la peur. L’Age ne pose pas le doigt sur eux, le temps de la faucheuse passe, les pixies, elles qui ne changent pas, ne vieillissent ou ne meurent. Ce joli mot : Pixie vient du langage commun du monde de la communauté Sweka qui veut dire Petite Fée. Bien plus tard, je compris que cet instant était fugace et que nos chemins divergeraient au gré du vent solitaire. Pour l’heure c’était ma douce Fée, malicieuse et radieuse comme le soleil, qui m’était tout son courage et sa rage à tuer ces Berserkers.
Pendant que Chikra ‘’pêchait’’ des Berserkers, Rosetto lançait ses invocats dans le combat. Et moi ? Diriez-vous !... Bah moi, j essayai comme je pouvais de rester en vie en donnant quelque coups de faux par ci par la. Je restais dans cet Etat pendant deux niveaux. Grace à mes amis, ces niveaux furent acquis rapidement.
Nous humes finit par tuer le nombre de berserkers, et nous retournâmes voir Caron la Meneuse. Celle-ci nous dit : » Tu es digne de confiance. Grace a tes efforts, a la les berserkers, les attaques ont été réduite. »
Prettyscum nous appela à Dratan. Par un parchemin de téléportation, nous rejoignîmes Pretty sur le champ de bataille. Nous nous regroupâmes, ralliâmes sous les ordres de la meneuse d’UltimaRatio. Notre chef, et meneuse, nous montra notre adversaire. En le voyant je faiblis et fis un pas en arrière. Boutch commença a psalmodié un sort ; Pretty lançait deux sorts : Hurlement Offensif et Hurlement Défensif pour tout le groupe. Chalindrea ouvrit son livre de sorts une dernière fois pour définir et se remémorer ses sorts de groupe. Le groupe était prêt, mais Pretty attendait quelque chose…. Ou quelqu’un. Ce fut un Chevalier. Il se prénomma SirHugh. Ce chevalier n’était différent en rien d’un autre chevalier. Et puis nous en avions déjà un dans la guilde… Déjà avec Aerendul, j avais eu quelques différents et j avais encore un gout amer suite une bataille mal négocié avec en fin de combat; ma mort…. Tous me disaient les uns après les autres :
« ‘SirHugh est capable de subir de terribles attaques tout en protégeant leurs alliés (en somme ‘moi’ et le groupe) de toute menace. »
« … Il connait une large variété d’attaques qui peuvent tout accomplir, immobilisant leurs ennemis comme leur assénant des dégâts considérables en ripostant d’un simple coup, ou encore en améliorant les capacités de combats de leurs alliés grâce à leurs cris de guerre. Ils excellent dans l’art de combattre plusieurs ennemis à la fois, gagnant de la rage pour chaque coup porté ou reçu, leur permettant ensuite de déchaîner leurs attaques. »
« … … Le guerrier peut être un tank. »
Je savais tout cela, et également qu’il était le gardien de la lumière divine, les chevaliers royaux soutiennent leurs alliés à l’aide d’auras sacrées et de bénédictions pour les protéger des menaces et améliorer leurs pouvoirs. Portant une armure lourde, ils peuvent supporter de terribles coups dans les plus farouches batailles. En combat, ils peuvent porter de larges armes à deux mains, étourdir leurs adversaires, détruire les morts-vivants et les démons et juger leurs ennemis par le biais d’une vengeance divine. Le Chevalier est un Etre double, à la fois combattant au corps à corps et lanceur de sorts secondaire. Mon intelligence le comprenait, mais mon cœur n’écoutait plus et avait une aversion pour la classe de la Chevalerie. Par lui, le groupe fut complet.
Par cet acte, j’ai réfléchi et me suis dit : « La guilde, c’est comme un sac. Si tu remplis ce sac de joyaux, de couteaux, de clous et de pièces d’or, de poison et de bière ; tu ne sais jamais ce que tu y piocheras en cas de besoin…. Ce que tu trouves peut te blesser, ce que tu trouves peut t’aider. Certains aident, certains n’aident pas, c’est toujours comme ca… le hasard »
Chantant des mots mystérieux, SirHugh créa un bouclier chatoyant d’énergie. Tandis que j’assistai à ce spectacle, l’énergie traversa les airs et plongea dans mes habits. Confiant dans cette magie, nous nous lançâmes dans la bataille contre les maudits barbares : Les Sphinx. Je sus plus tard que cet aura de protection s’appelait : Bouclier Divin.
La bataille s’engagea. Le premier qui rentra dans le feu de l’action fut le Chevalier Hugh en essayant de bloquer les sphinx à son approche, suivi par Chikra La rebelle qui au gré du vent envoya son filet pour bloquer l’ennemi, puis vint le tour de Boutch accompagnée de Pretty l’Ensorceleuse. Rosetto lâchait ses invocations, tandis que Chalindrea et moi-même restions en arrière. Chalindrea La guérisseuse employait toute ses compétences et sa technicité pour sauvegarder le groupe. Je regardais attentivement Boutch, L’Ensorceleuse. Boutch parlait à la terre. La Terre comme la Roche ont une âme et qu’ils aiment ceux qui chérissent leur stabilité. Boutch appelait les roches. Boutch peut appeler les Rochers et les faire surgir du sol, afin d’être protéger des projectiles ou des cavaliers qui la chargent, ou… …. De pleins d’autres trucs. C’est le Choc de Terre. Merveilleux sort que Boutch invoqua durant cette bataille. De mon cote, je me mis une autre protection : peau de Pierre et lança pendant toute la durée des combats des boulles de feu. Cela était peu comparer aux autres membres du groupe. Je me sentais mal dans mon corps. Je ne pouvais rester inactif. Il fallait que je trouve une solution, un médicament, un remède, un signe de changement.
A la fin du monde connu, se dressent des tentes d’une tribu issue du premier monde Chaotique. Je partis vers ses contrés lointaines pour retrouver une shamanesse du nom Na kora La sage. Immergées dans les présages et les signes, les mystiques du chaos comprennent la science mystique des mondes étranges du Karma et des Esprits. Apres avoir traverses de vastes pays, j’aperçus un groupement de tentes. Un félin aux couleurs automnales était assoupi sur le chemin. Lorsqu’il me vit, il se dressa sur ses pattes et s’étira sur toute sa longueur. Apres cela, il m’invita à le suivre jusqu'à une tente. Une femme dont on ne pouvait inscrire un âge sortit de la tente et s’arrêta net devant moi. M’interrogeant, je dis : « Es ce toi, la shaman ? »
En me regardant, la femme me dévisagea et n’eut qu’un silence de mépris. Puis retourna dans sa tente. Je restais la, devant la tenture, immobile. Au bout d’un moment, elle réapparut et, parlant entre ces dents, elle dit d’un air agace : « Ne reste pas fige comme une statue de sel… »
Le félin revint à mes pieds et ronronnant de plaisir, la femme se radoucit.
Et elle me répondit : « Les Esprits aiment bien s’amuser. Ils aiment vivre libres. Des fois, ils aiment venir jusqu’aux gens les faire tourner comme une tornade, et leur faire voir des choses qui ne sont pas. Tu es en pleine confusion, Ami »
Cela me suffit pour la suivre. Nous nous retrouvâmes autour d’un puit sans eau et sans fond. En relevant la tête vers le dôme céleste elle prononça ces mots : « Alors que le plan Astral est le miroir des énergies du monde physique, le plan Ethéré en est le miroir des émotions ; Tous deux sont si profondément liés qu’un changement dans l’un affectera l’autre. Et dans le plan Astral, toute substance est facilement malléable jusqu’au sol. »
Na kora La sage commença une transe. En sollicitant les esprits supérieurs, la Shamanesse invoqua la Main du Destin. Me montrant le puit, elle parla :
« Voici le Miroir des Profondeurs, dit-elle. Je vous ai amené ici pour vous permettre de regarder dedans, si vous le désirez. Regarde dans le bassin Mystique et offre les prières à Ton Dieu. Il vous répondra et vous enverra une vision des forces des autres. Une vision qui pourra aider notre cause. »
« Qu’y chercherons-nous, et que verrons nous ? » demandai je.
« Il est bien des choses que je puis ordonner au Miroir de révéler, répondit-elle, et à certains je peux montrer ce qu’ils désirent voir. Mais le Miroir montrera des choses non demandées, et elles sont souvent plus étranges et plus profitables que celles que nous désirons contempler. Ce que vous verrez si vous laissez au Miroir sa liberté d’action, je ne saurai vous dire. Car il montre des choses qui furent, des choses qui sont et des choses qui pourront encore être. Mais lesquelles il voit, même le plus sage ne peut le déterminer. Désirez-vous regarder ? »
M’avançant vers le puit, une lumière vint et me plongea dans un songe. Des couleurs vives arrivèrent et remplissant tout l’espace, puis des formes se dessinèrent. Ce n’étaient que mes invocations le Feu, et le Vent, la Terre et l’Eau ; Une image d’un Etre démoniaque apparut. La vision changea alors. Brève et petite, mais très vivante, j’aperçu l’image d’un Etre sous la forme chevaleresque. Puis il eut une pause, et ensuite suivirent plusieurs scène rapide frappèrent mon esprit…. Le doute se glissa. Et des mots se lièrent aux images :
« Avec les Hommes, les Elfes, les Titans… Avec les Mortels et Les Immortels…
Une mortelle épée, une main guérisseuse
En l’air, virevolte des demi-mots et des mots… Faisant à la tête des maux
Et par les sombres bois, il erra à son gré… Par antres de dragons et porte cachée…
Un dos courbé sous son fardeau… Une amitié vivifiante et présente
Vif à la colère, rapide au rire
Une rupture sera, un élan naitra
Du souffle nordique à la colline verdoyante… Pour un long voyage sans Mot dire…
Ou Maudire
Par antres de dragons et porte cachée…
Une parenthèse se referme, une porte s’ouvre
Un Nom ne fait pas l’homme….
C’est l’homme qui fait son Nom part les faits d’arme et l’amitié des hommes
Par antres de dragons et porte cachée…
Ou est le trésor caché…. …» Une fumée comme de feu et de combat s’éleva, et le soleil descendit encore dans un flamboiement rouge qui s’évanouit dans une brume grise. Des éclairs rugissant, la foudre tombant, la terre tremblant de toute part. Un nuage noir parut obnubiler la surface du Miroir. La vision s’évanouit, puis le noir absolu apparut. Je reculais et regardant la Dame.
« Oui, dit-elle, devinant ma pensée, il n’est pas permis d’en parler. Mais cela ne peut être caché à un Haut Elfe. Vous êtes la ligne. Il le soupçonne, mais ne le sait pas – pas encore. Ne voyez vous pas à présent pourquoi votre venue est pour nous comme le premier pas de l’accomplissement du Destin ? Car si vous échouez, nous sommes livrés sans défense à l’Ennemi. Ne sombrez pas dans l’oubli ténébreuse et dans la lassitude mais combattez la. L’Amour des Elfes pour leur terre et leur œuvres est plus profond que les profondeurs de la mer ; leur regret est impérissable et ne saurait jamais être entièrement apaise. Soyez beau et terrible comme le Matin et la Nuit ! Beau comme la Mer et le Soleil et la Neige sur la montagne ! Terrible comme la Tempête et l’Eclair ! Plus fort que les fondements de la Terre ! »
« Vous êtes sage, intrépide et belle. Je soutiens l’épreuve » dis-je tremblant de tous mes membres. Nous demeurerions un long moment silencieux. Enfin, Na kora La sage reprit la parole :
« Rentrons, dit elle. Il vous faut partir dans la matinée, car maintenant nous avons choisi, et les marées de destins montent. »
Je partis au petit matin, laissant Na kora La sage derrière moi. Je revins sur les terres de Dratan, ou je vis le chevalier Hugh combattant des sphinx. En m’avançant vers lui, je dis : « Que SirHugh oublie mes dures paroles, j’avais parle le cœur troublé ». Nous parlâmes longuement. Tout d’un coup, chevalier Sir Hugh protesta et clama : « comment te prouver mon amitié ? Comment te démontrer que je ne suis pas Aerendul ? »
« Sais pas ? Ca te dit que combattre un sphinx ? » Répondis je.
Bravant la mort, Hugh partit au combat, et pour me protéger donna sa vie. Par cet acte, et par le sang livré en me protégeant, je reconnue SirHugh comme chevalier. Apres ce combat, le ‘’Chevalier Hugh aux gants de fer’’ devient mon Ami. Le laissant reprendre des forces et la vie auprès de Chalindrea, je partis voir mon maitre pour parler de mon songe chaotique. Le maitre des invocateurs m’expliqua, étant niveau 32, que je pouvais invoquer un Chien de l’enfer remplaçant les élémentaires du Feu et du Vent, et l’Ebène qui n’est autre que les éléments de la Terre et de l’Eau. L’esprit existe à la fois sur le plan physique et éthéré, grâce à un rituel d’invocation spécifique et a une expansion significative de la volonté, l’Ebène se manifeste sur le plan physique. Cet être est équipe de l’Epée de Glace. Autour de l’arme se rassemble l’essence même, la force astrale de l’Eau.
Apres avoir remercié et prit congé du maitre, je me dirigeais vers Merak par téléportation.
La Meneuse Caron demanda que j’aille lui remettre une lettre à Kihan en échange d’un peu d’or et de compétences. Arrivant au plateau d’Eulendorf, le magicien Kihan dit :
« Mercenaire, j’ai un travail pour toi… Les Gnolls sont devenus fou et ils menacent et agressent mes collègues magiciens. Cela ralenti mes recherches. Chassent les Gnolls Epéistes. »
Prenant le chemin pour les Gnolls, je rencontrai Chikra. Pour égayer ma journée, Chikra voulu peindre mon dragonnet. Je voulu savoir comment elle pensait si prendre pour le peindre et surtout avec quoi ? Après multiples explications et essais, Chikra réussit à changer la couleur de jeune dragon. L’Or fut sa couleur. Ce fut son dernier geste d’amitié car depuis un silence plane sur mon amie Chikra. Sa présence me manque. Son aura n’est plus présente au travers des mondes d’Apollon. Au creux d’un vallon, une horde de Gnolls épée et lance a la main se présenta. Les Gnolls de larges, brutales créatures ressemblants au croisement entre un humain et une hyène. Leurs extrémités supérieures finissent par de grandes mains maladroites qui sont capables de saisir des outils et des armes, et leurs extrémités inférieures finissent par des pattes qui leur permettent de courir rapidement. Les Gnolls sont des créatures extrêmement violentes. De peau verdâtre passant par le gris, ils ont également une dorsale épineuse. Ils ont un regard de couleur sang. Ils sont connus pour engager des combats pour des arguments tels que savoir celui qui a l'ombre la plus longue. Beaucoup se demandent comment font ces créatures pour vivre assez longtemps pour pouvoir se multiplier. Ils se réunissent en grands groupes seulement quand vient l'opportunité d'une grande bataille ou d'un pillage. Cependant, les Gnolls sont récemment devenus beaucoup plus gênants en pillant de nombreuses fermes et villages dans la Foret de Merak. Nombreux sont ceux qui spéculent d'ailleurs sur le fait que les Gnolls ont probablement dû s'allier avec un autre ennemi qui leur fourni des armes ainsi qu'un appui tactique et magique.
L’ennemi approchant, il se mit à me charger. En regardant le sol, je me concentrai pour sentir le sol et écouter le battement du cœur de la pierre. Le cycle naturel vint dans mon Esprit. Maintenant, je le repoussais et l’envoyais par vibrations à mon ennemi. La Terre trembla sous les pieds de mon ennemi. En invoquant, L’Ebène, j’avais acquis également le sort de Géomancie : Tremblement de Terre. Par ce sort, un grand nombre de points de vie s’enlevèrent de mes ennemis, et il me resta plus qu’a donner quelques coups d’épée pour finir de les tuer. Pour Compléter ma quête, je rejoignis le magicien Kihan. Une missive m’indiquant que le Magicien Dien demandait du matériel : Des ongles de pieds rouges de Gnolls. J’acceptais ce travail et retourna auprès des Gnolls. Tuant Gnolls sur Gnolls, je finis par récupérer ledit matériel. Au détour d’une colline je vis Dien, et je lui remis les ongles. Celui-ci me dit : « J’en ai besoin pour faire des potions de Haut Niveau. Maintenant, je vais pouvoir poursuivre mes études grâce à toi. »
Un message de guilde m’invitant à combattre les sphinx pour gagner plus rapidement de l’expérience. J’acceptais avec joie l’invitation et je me suis mis en marche vers Dratan. Toute la guilde était la. Connaissant L’esprit Chevaleresque, j’invoquais le Chien des Enfers. Je commençais une étrange danse, mêlée de mots et de gestes mystérieux. L’ennemi approchant à grand pas. Ce fut un être démoniaque tout de rouge vêtu ayant de grande aile. L’ennemi était sur moi, je lève le bras en hurlant. En cet instant, une boulle de feu et de flammes embrasa l’ennemie. J’appelai ce sort Inferno.
Un furieux éclair électrique déchirant le ciel est caractéristique d’une tempête. Par cette source du tonnerre et en utilisant mon corps démonique pour canaliser les pouvoir de l’air, je suis capable de provoquer un puissant choc électrique dans le corps d’ennemis et donc supprimer une partie de la vie d’une troupe de 5 ennemis m’environnant.
Entre moi et la guilde UltimaRatio, la rupture Vint. Je quittais la guilde avec beaucoup de regret. Mais je gardais contact avec certains membres comme Rosetto, Ma frangine, SirHugh que j appelle toujours Hugh, qui est mon beau frère par alliance (avec Rosetto, puisque c’est ma sœur IG), Crapa, Boutch. Aerendul se faisant plus discret et ne se manifeste presque plus sur ce monde de désolation.
Quelques semaines passèrent. Hugh, ne trouvant plus la nécessité de cheminer avec la guilde, quitta l’UltimaRatio. Rosetto ne voyant plus ni Crapa, ni Hugh lâcha également celle-ci. Nous formons ainsi les « Sans Guilde Fixe ».
Un jour, Crapa nous interpelle disant qu’elle avait rencontré une guilde sympathique et qu’elle souhaitait nous faire rencontrer un officier. Apres quelque échanges et discutions, nous primes la décision d’être membres de la guilde Zunoria.
Nous découvrîmes quelques membres comme Padmee, HughLeBon, Epsylon, Dagmar à la Pyramide.
Une nouvelle famille, un nouveau départ… une porte s’ouvre devant moi.
Au plaisir de vous rencontrer en chemin, je signe
B V
Mais leur ancien ennemi s'affairait dans les ténèbres et le terrible Dieu des ténèbres et de la Mort : Eres décida que le monde était mûr pour une ère de terreur et de sang. Du fond de Nephinth un pont se construisit libérant par milliers des orcs, loups-garous, dragons et autres terribles créatures nées de la haine et du mal, en soif de vengeance. Eres créa une terrible race de grande taille, connu sous le nom de Titans, avec une férocité et une force brute inhumain La terre fut souillé de sacrifices. Le continent fut déchiré par la Grande Guerre. La plupart de leurs combats n’avaient plus de cause précise et ils combattaient juste pour leur propre survie. Tel était le destin de chaque nouvelle naissance. Le chaos s'installa.
Dans ce monde chaotique, les alliances et les trahisons forment un tout et causent une guerre sans fin......
Loin, très loin, passé la foret de La Galaxie, Là où se dresse le rocher des vents. Une Brise murmure dans le vent : » L’heure du départ approche…tu vas rejoindre les anges… ou les démons ; Les Dieux décideront »
Je me nomme BriseVent, et je suis né dans la lointaine région de Brumaire dont la capital est Atmosph. Mon caractère est à la fois Feu, et Eau. Je suis un Haut Elfe.
Mon don dans le savoir des arcanes se vérifia dans la Tour des Tempêtes. Agil, fils du vent et seigneur d’Atmosph et Maitre du Pays suspendu, me remis un pentacle d’invocateur. Des lors, je retournai auprès de mon père.
Par ce sceau, je pris possession du village de Resspir et des terres avoisinantes. Mon rang et ma fonction de régisseur des terres de Resspir me prenait tout mon temps.
Dans la région de Delum, en préparation à une éventuelle invasion, les Chevaliers avaient renforcé la sécurité autour de Randol et des éclaireurs avaient été envoyés afin de vérifier le niveau de menace. Par ailleurs, un autre messager avait été envoyé pour réclamer de l’aide auprès des sorciers.
La missive apporté par le message de Randol était peu claire et avait beaucoup d’incertitude dans la réussite de cette mission ; Mais l’aventure et la découverte de terres nouvelles m’attiraient.
Aucune réponse ne fut faite ; et le messager ainsi que la cour du maitre des lieux se retirèrent.
Le seigneur De Resspir, mon père, s’éleva et dit :
»Je n’ai plus la force de combattre. Les forces s’éteignent dans mon corps abimé comme un feu qui se meurt. Je ne suis plus qu’un Vent. Le souffle qui me reste va faire voler mon esprit et le pentacle perdra la sienne. Le pentacle deviendra terne et aussi inutile que mon corps épuisé et sans vie. »
Le plus Sage des sages du conseil resspirien invita mon père à recourir à l’esprit des tempêtes. J’invoquai l’esprit des anciens et une brume se forma et m’encercla. Celui-ci m’indiqua :
«Notre Monde est Chaotique… Le monde de l’Ouest se déchire... La vie, pour toi, est de vivre, mais peut-être que son choix à lui est ta mort… Les anthonomes perdent la raison et détruisent tout ! Apollon appelle tout ce qui est noble et honorable à se présenter à sa Lumière pour sauver le monde de la dévastation. ».
En me révérant, je dis : »J’accepte d’accomplir et de recevoir son appel. »
L’Esprit des Anciens reprit : « Resspir, que ton Nom soit loué, Toi seul peux redonner vie au Pentacle Ne t’enveloppe pas dans la "brume" des rivalités fratricides mais au contraire trouve et rassemble toute tes forces pour nous élever dans l'excellence et ainsi arriver au zénith et voir un ciel bleu azur sans nuage gris et maussade. »
La brume se dissipa en me laissant un vide. Que voulait dire par « trouver et rassembler toute mes forces ». Mon père n’était plu de ce monde.
Par un reflexe, ma main se posa sur mon sceau et déchiffra plusieurs zones. En approchant le sceau à la lumière, quatre jets de lumière s’élevèrent. Quatre couleurs…. Quatre lieux à découvrir.
« Ils sont cinq ! Séparés mais indissociable. Avant de partir a l’aventure, il faut se connaitre ; VA à Carbonn, capital de Sulfur » dit le Sage des sages du conseil.
Apres avoir nommé un intendant, je reçu la bénédiction du conseil et la clameur de mon peuple. Je quittais donc mon village pour aller vers Carbonn et ainsi poursuivre mon apprentissage.
A Carbonn, je me présente à FeuFollet. Il me fit visiter la ville. Je vis de hautes tours noircies par la fumée et les flammes. FeuFollet précisa : « c’est la Tour des Géants du feu. Elle est dédiée à la guerre et renferme de puissantes énergies destructrices. ». J’étudiais avec FeuFollet les arcanes et le savoir des maitres du Feu. Un jour, FeuFollet m’interrompe dans une incantation et dit : » Le Feu est le plus puissant des éléments d’un point de vue offensive. Devant l’ennemie, laisse-le agir en premier…. ….. Si le Feu ne réchauffe plus la vie, Le néant et la mort deviendront le maitre de toute vie et pour lui seule la mort a un sens ». L’Air était à la tristesse et aux adieux. Je ne pus apprendre d’avantage auprès de FeuFollet. De lui, j’ai reçu une invocation de feu : fantôme du feu.
Je repris le chemin vers le village des nains et des gnomes : Terr’O ;
La ville de Terr’O abrite le peuple de la terre, et je rencontrai MainGrasse. Il m’enseigna l’art des arcanes et la connaissance, et le gout de la terre infusé par les pouvoirs de L’Ether. Ainsi mon niveau grandit, et pouvant ainsi invoquer un élément de terre. MainGrasse me dit : « l’Ether te permet de modeler le sable, la pierre et la terre formant un solide invocation de terre ; Bien qu’ il soit bien et un peu mou, cet élément est très fort, endurant et particulièrement bien protégé. ».
Face à la terre, l’Eau faisait un rempart. Je pris un parchemin de retour et me retrouva dans le village de Randol. Je vis Loraine qui me proposa plusieurs quêtes pour m’aider à monter en compétence et a fortifier mon élémentaire feu. Lors d’une quête qui m amena a Dratan, j ai reçu de la part de JAJan un Bébé Dragon que je le nommai Azur. D’autre quêtes et missions m’ont permis de changer de tenu et d’acquérir or et sagesse. Je suis invocateur et difficile de monter de niveau sans aide. Mes habits sont en tissu ou en lin. Et contre une cotte de maille, mes habits et moi même nous ne résistons pas longtemps. Lors du passage du 17Eme niveau, le maitre Invocateur de Randol me donna une missive auprès du peuple océanique pour apprendre l’élément EAU. Et au détour d’un chemin, je mis à descendre vers le rivage et j’entendis le chant des prêtresses de l’Eau. Apres une longue conversation, nous quittâmes le rivage pour rejoindre la Capitale des Océans : RU
Ici, à Ru, les prêtresses de l’eau chantent leurs prières et invoquent le pouvoir de l’océan pour déferler sur l’assaillant. J’écoutais avec grande attention leurs paroles mélodieuses; Soudain, La Grande Prêtresse s’avance et dit :
« Nous sommes ce qui est ! Il est ce qui n’est plus !... Il veut nous détruire, mais il doit redouter ce moment où il y parviendra… Qu’est ce que le Mal sans le Bien ?.... Alors il te tient entre ses serres et retarde le moment de te tuer. Il s’amuse. C’est pour cela que tu dois réussir. Ne crois pas que cela soit sans fin. Eres est trop orgueilleux pour accepter de perdre et trop colérique pour contrôler sa violence ou celle de sa horde »
« Le pentacle n’est qu’un objet pour concentrer tes sens et ta force. Ta force est l’énergie élémentaire. Celle-ci régit les lois de la perception, physique et psychologique. Sa couleur variera selon la lumière à laquelle tu l’expose. Bleue Comme le ciel bleu ou la mer qui ouvre les horizons, le bleu et ses nuances (turquoise, cyan…) est une couleur étroitement liée au rêve, à la sagesse et à la sérénité …. Rouge comme le rubis. Elle s'impose comme une couleur chaleureuse, énergique, pénétrante et d'une certaine manière rassurante et enveloppante. D'un autre côté, on l'associe au sang, à l'enfer et à la luxure. Cette couleur chaude ne laisse donc pas indifférent et c'est là toute sa force : elle remue les passions, qu'elles soient positives ou négatives. … le Blanc couleur du vent, de l'équilibre parfait … Marron Couleur de la terre par excellence, à la fois douce, rassurante et presque maternelle. Ni triste, ni joyeuse, cette couleur neutre est l'une des plus répandues aussi bien dans le monde animal que végétal ce qui explique qu'on se sente bien en sa présence »
« L’invocation élémentaire que façonne est en fait ta force vitale que mets en avant, perdant ainsi une grande résistant corporel. L’élément invoque doit être vraiment l’ennemi de ton adversaire pour le vaincre ». Ainsi s acheva mon apprentissage auprès des amazones, prêtresses de l’Eau.
En témoignage, je reçu l’artefact pour invoquer un élémentaire d’EAU.
Pour confirmer mon expérience, je reviens à Randol auprès du Maitre Invocateur. Par d’autres quêtes et missions, j acquis des points d’expérience. Par ces points transformés, j’ai pu monter mes sorts et la vie et la robustesse de mes invocations. Apres une longue absence, je reviens près de la Tour des Tempêtes. ŒilVif, Grand druide et Maitre du ciel, de l’Air et du climat, était la aux portes de la cite des Brumes et m’attendait. Apres un bref récit de mon parcours initiatique, ŒilVif m’autorisa a entre dans la bibliothèque de la Tour. La Tour et la Bibliothèque de l’Air s’élèvent haut dans le ciel où la magie est la plus puissante. Les adorateurs de l’air sont fragiles mais très rapide et d’une grande mobilité. Mes longues heures à lire les grimoires m ont permis de dévoiler les secrets de la foudre et ainsi crée une invocation : Fantôme du Vent. L’invocation du vent bénéficie d’une vue sans égale sur Iris et attaque sa proie depuis le ciel
Avec une quête de niveau 20, en chemin, et au détour d'une dune de sable, je tombe nez à nez devant une ensorceleuse du nom de Prettyscum qui cherchait aventure. Prettyscum m'aida à faire et conclure mes quêtes dans nos tueries de monstres. Ainsi de jours en jours, Prettyscum me charma et devint une amie. Plus notre expérience grandit, plus je découvris de nouveau espace et territoire. Grace à L'ensorceleuse, je continue mon chemin et mes sorts de feu s'amplifient. Ma défense magique augmenta et mon niveau de vie également. Pretty me convint d’aller au Temple de Procyon. Pretty a la capacité de provoquer une destruction de grande ampleur. De ce fait, elle est capable d'éliminer ses ennemis rapidement. En voyant Pretty se battre, elle me faisait songer aux belles Valkyries se ruant au combat avec une intensité incroyable. Seul l’ardent désir de sa foi et de rester en vie tempère cette rage guerrière et leur permet d’organiser leur combat. Au niveau de la défense et il faut dire que l'ensorceleuse est un personnage physiquement faible. Je me suis poser la question : » Pourquoi ne porte t elle pas une armure ? ». « Je me sentirai trop a l’étroit » me répondrait elle sûrement. Au détour d'un chemin, que je croyais sans fin, je me suis retrouvé entre Prettyscum, Chalindrea, une guérisseuse, une rogue du nom de Chikra, une ténébreuse autre ensorceleuse se nommant Boutch, et sans eux, je n aurais pas fait tout ce chemin dans le Temple. Chalindrea, initie aux secrets de la nature, possède des sorts de guérison et de protection qu’elle utilise pour la sauvegarde des êtres menacés par les ténèbres. Chikra est connu sous divers nom : Pour les amazones, elle représente « Rogue : fleuve de l’Oregon », pour les prêtres du culte du feu, son nom était synonyme de martyr brulé sur un buché, pour mon peuple, le resspirien, Chikra la Rogue a l’esprit virevoltant, et enfin pour les Chevaliers de L’ordre, elle n’est tout autre qu’un vagabond, un voyou, un rebelle.
Pour moi, Chikra sous ses yeux de biche, se cache une férocité de lionne. Chikra s’est hissé depuis d’une noble caste pour se faire une place parmi les guerriers ; en tant qu’éclaireuse, elle fait preuve d’une grande intelligence. Chikra mystifie son monde et embrouille ses ennemis avec talent. Sa vie rude la endurcie et sa magie en fait d’elle un être respecté.
Au fil du temps et du vent, j’ai rencontré d’autres membres de la guilde d’UltimaRatio : Rosetto, Petiteberute. Et part ce partage, entre moi et Prettyscum, de matériaux pour mes quêtes sans autre compensation, que j ai succombé au charme de la Guilde UltimaRatio. La guilde est un lieu de rencontre (dans le bon sens du terme), d échange d'informations et de matériaux ou de ressources à titre amicale et une franche camaraderie. La guilde est la pour épauler les uns et les autres sans être pour autant un cabinet de pleurs et de lamentations. La guilde doit être la pour s entraider et aider a la conquête de nouveaux territoires. Pour ma part, je serais a l'arrière garde pour invoquer et insuffler la noble magie des arcanes a moins que je sois mort avant. Et oui je meurs facilement et je deviens un courant d'air.
Je continue à monter les niveaux au temple de Procyon avec un Chevalier du nom d’Aerendul. Sous la cuirasse se trouve un cœur brave et gentilhomme. Son cœur est courage et son langage est noble. Inégalable au corps a corps, Chevalier D'Aerendul est très fort et est le plus robuste des champions de sa race. Il est accompagné d'un familier à la recherche d'ennemis à leur mesure. Il n’a parfois qu'un seul coup à donner pour abattre son adversaire. Personne ne peut résister au souffle de sa colère pendant une bataille. Son entrainement et l’inspiration divine d’Apollon ont fait de lui un Chevalier Royal. Je suis admiratif par tant de dévotion et d’humilité, et de générosité.
En ces temps Chaotique, la substance la plus précieuse est le mélange : L’Ether. L‘Ether accroit la magie et la longévité, élargit le champ de conscience.
Dans quel but, le maitre de notre race m’envoyait à Dratan.
Majar…. Est une région désolée, desséché, aux vastes déserts. Le « Désert Blanc », comme nous l’appelons, est une anomalie géologique et climatique car il n'est pas d’origine naturelle. Cette région aride et chaude est le résultat de la colère divine qui ravagea il y a 1500 ans les terres de Dratan. Autrefois s'étendaient à cet endroit des plaines cultivées et des forêts. Il n'en reste aujourd'hui qu'un plateau rocheux désolé se prolongeant vers le désert profond par des dunes de fin sable blanc. Le Désert est considéré par beaucoup de gens de la race Humaine comme un lieu maudit.
A peine sorti de la Ville-Château de Dratan, et du Désert Blanc, s’éleva un grand souffle. Des particules de poussière furent soulevée du sol et s abattirent sur moi en une pluie douloureuse. Le nez bouché et ma peau égratignée, c’était le signe des harpies. Ce sont des divinités de la dévastation et de la vengeance d’Eres. Plus rapides que le vent, caquetantes, elles dévorent tout sur leur passage, ne laissant que leurs excréments. Elles ont un corps ailé d'oiseau et une tête de femme, et des serres d'oiseau de proie. Ces maudites créations virevoltaient autour de moi, ne sachant comment m’en dépêtré, j’invoquai mon élément de feu. Par cette rage que les harpies avaient sur moi, j’éprouvais en mon corps la colère brulant du feu ; son besoin de détruire.
Une voix me dit : »Attire la flamme en toi, puise en ses pouvoirs, en sa chaleur, en sa vie… Visualise maintenant ton ennemi et libère la mort enflammé sur lui. » Et dans mes mains se créa une sphère d’énergie. Ce sort fut nommé : Coup de Feu.
Crée, lancé, crée à nouveau. Je ne laissais autour de moi que des restes carbonisés de ce qui fut autrefois en vie. Pourquoi tout cela ? Et la voix me répondit : « On n’en a rien faire de savoir qui elle va frappe…. Dans la bataille, il faut des reflexes et non de la réflexion »
Un vent désertique balaya et ensevelissait les restes des harpies dans un silence de mort. Oubliant ce moment, et rejoignant le château pour valider ma mission, et je fus héler par le Meneur Royal et me dis : « La route de commerce est bloqué, par un groupuscule de déesses de la mort. Que dirais tu de m’en tuer quelque uns pour libérer le chemin ? Forte récompense sera offerte pour ledit travail et ton fait d’armes sera acclamé ». J’acquis cette requête, et je me retournai dans le désert brulant. Je vis les déesses de la mort. Joli nom pour indiquer des Nagas (Race de la nuit mi-elfes mi-reptiles, un genre de sirènes). Je sus immédiatement que ce serait un combat au corps a corps.
Tout invocateur digne de sa classe connait le tour : Peau de Pierre. C’est un très, très vieil enchantement dont les Nains adorent bénéficié lorsqu’ils partent au combat. En répétant les bons mots, le pouvoir de la pierre (c’est à dire l’Ether et des cristaux de pierre) va s’infuser à travers la peau du sujet, le rendant aussi dur qu’un rocher.
Face aux déesses de «la mort» et »des ténèbres », je lançais mon sort de protection physique : Peau de Pierre. Quand je repense aux dires de Pierre-Qui-Roule : » Avec ce sort, aucun couteau ne te plantera, car tu es un Roc ! Que dis-je un Pic ! « Et que je vois tout ce sang qui se repend dans le sable ; je me dis que je dois être une pierre de calcaire qui s’effrite au moindre coup et non une pierre de quartz résistant mécaniquement et difficilement attaquable. Grace aux potions de vie, je me soignai en attendant le prochain combat rapproché. Ce fut une mission forte longue mais je réussis à ouvrir un passage pour que les commençants puissent circuler entre le château de Dratan et la citadelle de Juno à Randol.
Ayant appris la réussite de la quête, le Meneur Royal me remis une forte récompense et des points d’expérience. Dans la ville, la Magicienne Pianon me manda. Elle désira ardemment du fil de soi pour fabriquer une décoction et ainsi soulager les maux des habitants de la ville. Je partis vers le sud en direction du nid d’arachnide. Pour me protéger des araignées, j’envoyai aux combats mes élémentaires de Feu et de Vent. A chaque combat, je cherchais vainement le fameux fil. Plus je combattais les arachnides, plus je descendais dans leur nid. A ce moment, Boutch une ensorceleuse demanda de l’aide pour tuer Baal, le Reine-mère arachnide. Je me groupais avec Boutch et des membres de la guilde : Chalindrea, Chikra, Rosetto, Pretty, Aerendul. Pendant que Chikra et Aerendul e combattaient au corps à corps contre Baal : la Reine-mère, Pretty psalmodiait des sorts de ralentissement contre l’ennemi commun. Chalindrea s’efforçait de régénérer la vie des membres du groupe. Les Enchanteresses, Comme Chalindrea et Crapa, qui supportent les Eldrens aux combats ont découvert qu’elles étaient capable avec de la discipline et les connaissances de l’Arcanum ainsi qu’une grande puissance magique (puiser dans l’énergie brute du plan Ethéré) d’accélérer la guérison de blessures. Le sort de soigner et son effet augmente avec l’entrainement et l’expérience. Pendant ce temps, je protégeais Chalindrea dite Chacha en tuant les arachnides autour d’elle. Baal fut vaincu. Au fil du temps et de tuerie, je réussi à faire une pelote de fil d’araignée que je remis à la Magicienne Pianon. Elle me remit un peu d’or.
Ayant peu d’argent, j’allai vers Bant, le vendeur d’armure, pour regarder et acheter des ressources. N’ayant pas assez d’or pour m’offrir la ressource recherchée, Bant me proposa un récupéré des cuirs et os de Basilique contre la ressource désirée et un peu d’or. Le marché fut honnête et j’acceptai. Le Basilique est une créature légendaire, sous la forme d’un reptile au venin et au regard mortel. Pour les Humains, le basilique est considérée comme le roi des serpents et a des propriétés médicinales pour guérir les maladies et les envoutements. Pour combattre les Creatures légendaires, j’implorai une Divinité de l’Air : »Oh Déesse Brume, accorde moi tes faveurs et aveugle mon ennemi afin qu’il ne puisse pas voir ton peuple. Oh déesse de l’Air, retarde mon ennemi en ces temps difficile ». Ma parole fut entendue et reçu le sort Moissonneur de vent.
J’utilisai le sort : Moissonneur de vent contre la basilique. Le sort me permit de ralentir sa marche et d’enlever une partie de sa vie. Bien entendu je me protégeais un peu avec mon sort Peau de Pierre et en invoquant les élémentaires du Feu et du Vent. Les combats étaient longs et fatiguant, aucune ressource n’apparaissait. Rien… …ni cuir, ni os de Basilique. Abattu, j’en appelai à la générosité de la guilde. Cet appel fut entendu par tous les membres d’UltimaRatio. Apres ce tour d’échange avec tous mes amis pour récupérer les ressources, je m aperçu qu’il m’en manquait. Ce fut Crapa, une belle guérisseuse, qui m’accompagna aux Basiliques. Avec son arc, Crapa blessait les créatures pendant que je les retenais. Tout en faisant une nué de flèches, Crapa me guérissait avec son sort de soin. Crapa réussit à trouver les dernières ressources manquantes.
Remerciant Crapa pour son aide, je pris le chemin du retour. Arrivé à Dratan, je me dirigeai vers le stand de Bant. Il m’accueilli a bras ouvert, et nous échangeâmes nos ressources. Le marché fut accompli. Par ce marché heureux, je pus mettre une nouvelle panoplie de vêtements.
Le Maitre des Invocateurs me convoqua et me demanda de remettre une lettre à l’Archevêque. Ce que je fis aussitôt. Celui-ci me convia à rejoindre Ziore Le Cresus. Celui-ci me conseilla de me méfier des paroles de l’Archéologue Shuraine. Le Meneur Royal m’appela et dut quitter précipitamment Ziore. Le meneur ne pouvant quitter son poste me confia un manuscrit à remettre à l’Archéologue Shuraine. Apres plusieurs aller-retour entre Shuraine et consort de Dratan, j’eus contre mission de récupérer du sable mou. En lisant ce manifeste, je me suis dit : « C’est une blague… ». Et non, car ce parchemin était écrit et paraphé d’un Haut-Mage. « Ou trouverai-je du sable mou ? » me suis dit. En rappelant que près du site Archéologique de Shuraine se trouvaient des Golem de sable en errance.
Direction Est. Arrivé au campement de Shuraine, je vis les Golem de sable. Le golem est un être créé à partir de matière inerte faite d'un élément sous forme humanoïde, animé momentanément de vie par l'inscription EMET sur son front par un magicien. Un golem peut être considéré comme un Invocare : un élémentaire. Face à un élémentaire de la Terre, j’invoquais mon Fantôme du Vent et du Feu. Une fois de plus, je parlais au ciel en disant : »Que mon ennemi éprouve la froide puissance de l’Air… Que la colère glacée fige mon adversaire dans un cercueil de glace ».
Par ces mots, le sort Pointe de Glace se révéla contre mon ennemi en le paralysant un instant. Pendant ce court instant, je pouvais émettre le sort du Moissonneur de vent et pour finir de tuer le golem de sable, j’utilisais un Coup de feu. Ayant brisé le sort magique, le golem se disloqua et je pus récupérer le sable mou. Le Haut-Mage reçu le sable pour l’examiner et ma quête fut terminée.
N’ayant plus de missive à Dratan, je revins au temple de Procyon par parchemin de téléportation où des membres d’UltimaRatio m’attendaient. Dans ce temple s’est installé une horde d’Orcs. Mon ennemi héréditaire. C'est à l'origine, une espèce humanoïde aux mœurs brutales. Les Orcs viennent d’une région du nom Germania. Les Orsk ou Orcs sont des monstres bipèdes à forme humaine, cousins des Gobelins, mais plus grands et plus dangereux qu'eux. L'Orc moyen est d'une intelligence médiocre, il a de larges épaules musclées, la tête rentrée dans les épaules, le front fuyant et un épais pelage sombre qui va du brun foncé au noir de jais. Les canines de sa mâchoire inférieure pointent comme les défenses d'un sanglier. Leur pilosité hyper-développée est rêche, leurs oreilles sont semblables à celles d'un loup et ils ont les yeux rouges. Les orques sont brutaux et agressifs, vivent généralement de pillage et de maraudage. Les femelles se distinguent des mâles par une constitution moins massive et par l'absence de poils sur la poitrine. Ils sont « organisés » en société tribale.
Quelle plaisir, quel joie de tuer cette saleté verdâtre. Lors d’un combat, je sentis mes cotes craquer sous le choc, avant de sombre dans l’inconscience…. Et puis je me mis à tomber, tout en m’élevant vers la douce lumière. La douleur ne dura pas longtemps. J’ouvris les yeux, enrichi d’une meilleure compréhension de tout ce qui m’entourait. C’étaient Crapa et Chalindrea, près de moi, qui avaient utilisée le sort arcanique de la résurrection pour me sauver. D’un ton doux, Crapa me dit :
« Tout le monde, ils ont des âmes. Ils planent dans le ciel et après ils descendent. Comme un cercle, l’Hiver avant l’Eté, et l’Eté ramène l’Hiver. Ton âme est déjà venue ici et elle reviendra encore. « Les Grands Esprits te répondent et nous appelle pour ramener ton âme mais cela sera différent. L’âme, elle porte un corps différent à chaque fois. »
Apres ces diverses missions et tueries, j’avançais vers mon 30eme niveau, et une nouvelle région inexplorée m’attendait : Kherum. Je pris un parchemin de téléportation, direction le village Merak.
Je pouvais entendre la voix d’une eau qui dans le fond, coulait en un rapide courant sur un lit rocheux ; un parfum d’arbres qui imprégnait l’air : la pinède. Apres avoir accompli avec succès ma téléportation, j’ouvrais les yeux. Je me trouvais dans un campement sylvestre très affaibli. Certes le nexus était présent, mais sa présence ne pouvait que protéger le camp. Apres avoir été dans un village, puis encerclé par un ban de sable brulant, ma joie était trop grande et mon cœur aspirait à rentrer en communion avec cette contrée verdoyante. Et devant ces hauts pins, je me sentais humble et empli d’une ineffable joie. Je me rappelais, dans le Vaste Monde, les vagabondages dans les grands forets qui s’élevaient bien haut sur des terres aujourd’hui perdues. C’était autrefois et je demeure Elfe, c’est à dire un Etre Fée.
En le voyant, un propos me revient à l’esprit d’un Haut Mage et narrateur de son monde du Nom de Tolkien disant ceci :
« La Faërie recèle bien d'autres choses, en dehors des fées et des elfes, mais aussi des nains, sorcières, trolls, géants et dragons : elle recèle les mers, le soleil, la lune, le ciel ainsi que la terre et toutes les choses qui s'y trouvent : arbres et oiseaux, eau et pierres, pain et vin, et nous-mêmes, mortels, lorsque nous sommes gagnés par l'enchantement »
En regardant le sommet de ces arbres, quelque part derrières les nuages gris, le soleil avait dû se coucher, car il commençait à faire sombre, je vis les étoiles. Elles luisaient d’un éclat vif et bleuté. Je pensais : »rêves tu de voyager jusqu’au étoiles ? » ; Le cheval, et dragon ne sauront d’aucun secours… je ne parviendrai à faire cela que par l’Esprit. »
« Toutes ces semaines ont meublés le silence ! Je faisais du bruit avec certes beaucoup de talent mais c’était du bruit ; ai-je peur des vraies questions ? «
Tout étrange que cela peut paraitre, un visage me revint : Mon père. Il avait le visage aussi noble que beau qu’un seigneur elfe, la force d’un guerrier, la sagesse d’un mage ; il était aussi vénérable qu’un roi des nains, aussi bon que l’été. Il figure dans bien des contes.
Le vent dispersa les nuages, et une lune vagabonde parut aux dessus des collines parmi les lambeaux flottant. Regardant cette belle nuit je lançais au ciel une prière pour ceux que j’avais fait souffrir.
Sortant du camp pour admirer ces pins millénaires, oubliant les semaines et les épreuves passées, essayant de faire le vide en moi. Une colline s’élevait à quelque distance, avec des arbres par endroit assez épais. En voyant ce paysage, je me dis : » Ces régions sont assez peu connues, et les voyageurs viennent rarement par ici, à présent. Les vieilles cartes sont d’aucune utilité : les choses ont changé en mal, et la route n’est pas gardée. »
C’est le moment qu’attendait une bande de voleurs pour passer à l’attaque. Toute dérobade était impossible. Le voleur est une classe de mêlée à l’armure légère capable de faire des dégâts impressionnants à leurs opposants à l’aide d’avalanches de coups portés. Ils sont les maîtres de la furtivité et de l’assassinat, passant inaperçus près des ennemis : ils frappent depuis l’ombre, puis s’échappent du combat en un clin d’œil. Le voleur, ainsi que la braqueuse ont une grande dextérité. Et le groupe de voleurs se rue sur moi. Je jugeais mon ennemi. J’utiliserai les éléments du feu, de la glace et des arcanes pour neutraliser cet ennemi. Je commençais à inculquer de sérieux dégâts à longue distance, canalisant mes sorts d’énergie élémentaire vers une cible. Avec une folle audace, je me porte au devant de la colonne de voleurs et de braqueuses. Je taille, et tranche et frappe si fort que, mes adversaires sont coupés dans leur élan. Ma faux siffle et la mort accourt… La faux frappe et l’huis de l’Enfer s’ouvre. Longtemps encore, les coupe- jarrets et les lames s’entrechoquent, l’odeur du sulfure monte au nez, les poitrines sifflent et les cris de douleur répondent aux râles angoissés. Voleurs et autres compagnons de brigandage s’effondrent les uns après les autres… La rage au cœur, les derniers voleurs et braqueuses fuient une fois de plus et abandonnent la place. A bout de force, le souffle court, j’aspire goulument l’air mais la fatigue se fait sentir et je tombe sur place… Mais un glissement furtif me tient en éveil. Faudra-t-il encore combattre ? Non, c’est Chikra qui a assisté, muet, à l’incroyable carnage. Chikra vient vers moi avec précaution, vêtit d’un manteau. Elle dissimulait un objet sous ce manteau : Un LIVRE.
Chikra me tendit le livre, en me disant : »c’est pour toi, pour ton 30eme niveau….. C’est un livre d’invocateur »
Ce livre était orné d’or et d’argent avec des icones symbolisant les astres et la Lune. Il était recouvert d’une épaisse croute de peau et de cuirs. La reliure est fatiguée et ancienne. Un souffle de poussière sortit du livre. Ce livre ne contenait que des pages blanches. La lune brillait. Je levais le livre et l’on vit la lumière blanche luire au travers. « Qu’est ce donc ? » dit Chikra. « Il y a des runes lunaires en plus des simples runes » dis-je.
« Qu’est ce que les runes lunaires ? » demanda la rogue, tout excité. La voleuse adorait les cartes, les pierres runiques, les lettres et écritures ingénieuses.
« Les lettres lunaires sont des lettres runiques mais invisible lorsque les regarde de face. On ne peut les déceler que quand la lune brille »
Grace à la lumière de la lune, l’écriture runique se révéla. Plus je lisais les runes, plus le ciel se chargea de lourds nuages noires et gris ; et se dessinant en un tableau ténébreux. Terribles encore dont les tonnerres dans les terres et dans une vallée ; surtout quand deux orages se rencontrent et s’entrechoquent. Plus terrible encore sont le tonnerre et les éclairs la nuit dans les montagnes, quand les tempêtes montent de l’est et de l’ouest pour se faire la guerre. L’éclair éclate sur les sommets, les rocs tremblent, de grand fracas fendent l’air et vont rouler dans toutes les cavernes et dans les creux ; et les ténèbres sont remplies des bruits accablant et de lumières brutales. Plus la noirceur s’installa, plus le livre s’alourdissait prodigieusement. Cet aspect atmosphérique issu de la magie me laissa pantois et je perdis le livre. Et un invocat apparut.
Un Esprit de chevalier. Il était de blanches parures. A sa main droite était installée une épée runique. Cet Esprit flottait et regardait les environs. Il ne nous avait pas aperçus de part sa haute stature. Les runes inscrites, plus fines que le plus fins traits de plume, qui couraient du pommeau et allant vers la pointe de l’épée, formaient une arabesque virevoltant. A l’extérieur et à l’intérieur, des lignes de feu qui brillaient d’un éclat perçant et pourtant lointain, comme d’une grande profondeur. En regardant de plus près, un effroi m’envahit et se propagea dans tout mon corps. Chikra ne disait mot, le silence était maitre en ces lieux. Les runes étaient elfiques, dans un monde antique, mais la langue est celle d’Eres, que je ne voulais pas prononcer ici. Voici ce que cela dit, assez littéralement :
« Me prenant dans sa main
En clamant un meilleur lendemain
Son armure fut brisée
Sa splendeur fut abaissée
Ses os sont maintenant effrités et desséchés
Bien que l’épée doive rouiller
Par manque de Foi, croyant à la Force
Et à la richesse qu’il chérisse
Le trône et la couronne périssent
Une arme pour les Hommes Mortel destinés au Trépas
Accueillent maintenant ceux qui sont las»
Cette épée, dans le langage commun, s’appelle : Assommoir.
Malheur nous en pris de l’invoquer. Cet esprit est en fait un Chevalier de la Mort. Le chevalier de la mort est un esprit de paladin ayant perdu sa foi, qui a remis son âme à Eres contre une promesse d’immortalité. Les chevaliers de la mort tombés au combat sont vite relevés pour reprendre le service auprès de leur maître. Détenteur d’un arsenal de sortilèges funestes et maudits qu’il a appris lors de sa servitude auprès des démons de 20eme cercle, le chevalier de la mort , quand il répond à l’appel, est un formidable adversaire déjà expérimenté, lourdement armé et protégé.
Le chevalier s’avança dans notre direction. A peine le temps de dire : OUF, que l’épée s’abattit sur nous. D’un coup, je mourus. Chikra, avec sa dextérité, échappa de justesse de l’Assommoir mais reçue un coup de Foudre et mourût avec élégance mais carbonisé….
Suite à cette déconvenue, il nous fallait réagir ; Nous nous sommes réanimé au village de Merak et nous avons fait un appel général. De Hauts Niveaux et beaux Chevaliers souhaitant gloire et fortune vinrent à Merak, ainsi qu’un Titan voulant essayer une nouvelle hache. Apres être mis sorts de protection, de capacité, et de protection ; Chikra et moi-même conduisîmes le groupe héroïque vers le Chevalier de la Mort.
Devant l’invocation, et dans un moment de confusion, je crie : « Faites gaffe, c’est mon bébé ». Par mon propos, un flottement de pagaille et un instant d’indécision se créèrent. Tous les chevaliers mirent un temps d’arrêt, sauf le Titan qui partit à l’assaut en remuant sa hache comme un gourdin. Ce fut un combat… très bref. Les Chevaliers errant aidèrent le Titan pour se replier. Le groupe se soigna. Malgré des efforts titanesques, et après plusieurs réanimations du groupe, Le chevalier de la Mort était toujours vivant. Las. Le groupe se disloqua. Impassible comme le vent, Majestueux comme un Roi, Fort comme la pierre ; il se tenait devant nous. La Force et la Magie ne l’avaient égratigné. Pas même une griffure dans ces habits étincelant. Que pouvions-nous faire ? En réfléchissant à une idée nouvelle, le matin se leva. Le soleil inondant la plaine, un rayon de Soleil vint lécher le livre et commença à brunir une page. Puis une autre... Et ce fut le livre, en son entier, qui brula. L’Esprit se dissipa, ainsi que le nuage mystique. Chikra était au loin, et je ne pus lui dire : MERCI
Je n’oublierai jamais ce cadeau original.
Les semaines passent et les mois défilent. Le maitre des invocateurs me manda à Juno. Apres une téléportation, je vins près du Maitre. Il me dit : « L’heure est venu de choisir un état. Soit vous devenez un Elémentariste ou un Spécialiste. Choisissez Bien, Choisissez vite »
« Je choisis d’Etre un Spécialiste », dis-je au Maitres des invocateurs. En prononçant ces mots, je perdis en une seconde mes invocations de l’Eau, du Feu, de la Terre et du Vent et tous mes sort qui étaient lies aux élémentaires. Je me retrouvais avec un seul sort : Peau de Pierre.
J’étais perdu, et nu sans mes invocats.
« Que faire face à un ennemi ? Comment me battre sans invocations ? Comment résister ? Que dire à mes amis ? Que vont-ils me dire ? Que vont-ils penser de ma personne ? Quelles réactions vont-ils avoir ». Toutes ces questions me trottaient dans ma tête. J’étais las…
Chikra et Rosetto, passant par la clairière de Merak, me firent leurs amitiés. En apprenant, que pour évoluer mon Etre ; je devais séparer de mes invocations, Rosetto fut peiné et dit :
« Je serais, euh…. Nous serons, Chikra et moi, tes invocations. Qu’en penses-tu ? »
Une joie m’inonda. Toutes mes réponses étaient dites dans cette Déclaration d’Amitié. Nous reprîmes la route vers Merak. A peine aux portes du campement que, Caron la Meneuse nous interpella. Et elle dit : » Les Berserkers deviennent une menace pour Merak. Ceci est dut certainement à la puissance diabolique. Je te récompenserais convenablement pour cette tache. » Nous partîmes tous les trois vers le camp des Berserkers pour réussir notre quête.
Le Berserker…. Les anciennes légendes du nord racontent, que cet Etre est issu du croisement de la nature humaine et de celle de l'ours brun ; désigne, aussi, un guerrier revêtu de sa fourrure d'ours et qui, à la veille de la bataille, entrait dans une transe furieuse provoqué par l'esprit animal du guerrier : Bärenfahigkeit. On dit, lors de leurs crises de fureur, les berserkers laissaient s'effacer leur esprit humain pour laisser l'esprit animal prendre le contrôle. Le Berserkers devait tuer rituellement l'image de l'ours, puis boire son sang afin que le pouvoir de la bête se répande en lui. Il devenait alors un Berserkers Fou et obtenait en plus de sa fureur le don de Hamrammr, c'est-à-dire le pouvoir de métamorphose qui lui permettait de modifier la perception que les autres ont de lui, mais aussi d'apparaitre sous forme animale. Cette fureur rendait la personne surpuissante et capable des plus invraisemblables exploits.
Les berserkers étaient censés former la garde rapprochée des Rois des Hommes du Nord par troupes de 12 guerriers. Ils tuaient les gens, mais eux, ni fer ni feu ne les navraient. Mais tout ceci n’est que le mythe de la fureur des berserkirs.
Passés les clans : des voleurs, des braqueuses, des hors la loi, nous arrivâmes au détour d’un chemin alpins devant les fameux berserkers. Ils nous attendaient. Ils avaient revêtus les habits de peaux d’animaux, ainsi que leurs colliers ferrailleux marquant leur innombrables victoires et au niveau de leur jambes des morceaux de fer cloutés. Sur leur peau était dessiné des pictogrammes de guerre au couleur: Bleu de chauffe.
Devant un Berserkers, Chikra lança son filet pour l’immobiliser ; Celui-ci cria sa fureur et essaya de se dépêtrer du filet. Pendant ce court instant, Chikra se déchaîna et envoya mille coups de dards à notre agresseur. A ce moment la, Chikra est comme enveloppée par un pouvoir des vents et n’étant plus au contact avec la Terre. Je la pris comme une Pixie, folâtrant gentiment dans les airs. Les pixies ne connaissent pas la douleur, ne se sentent pas la peur. L’Age ne pose pas le doigt sur eux, le temps de la faucheuse passe, les pixies, elles qui ne changent pas, ne vieillissent ou ne meurent. Ce joli mot : Pixie vient du langage commun du monde de la communauté Sweka qui veut dire Petite Fée. Bien plus tard, je compris que cet instant était fugace et que nos chemins divergeraient au gré du vent solitaire. Pour l’heure c’était ma douce Fée, malicieuse et radieuse comme le soleil, qui m’était tout son courage et sa rage à tuer ces Berserkers.
Pendant que Chikra ‘’pêchait’’ des Berserkers, Rosetto lançait ses invocats dans le combat. Et moi ? Diriez-vous !... Bah moi, j essayai comme je pouvais de rester en vie en donnant quelque coups de faux par ci par la. Je restais dans cet Etat pendant deux niveaux. Grace à mes amis, ces niveaux furent acquis rapidement.
Nous humes finit par tuer le nombre de berserkers, et nous retournâmes voir Caron la Meneuse. Celle-ci nous dit : » Tu es digne de confiance. Grace a tes efforts, a la les berserkers, les attaques ont été réduite. »
Prettyscum nous appela à Dratan. Par un parchemin de téléportation, nous rejoignîmes Pretty sur le champ de bataille. Nous nous regroupâmes, ralliâmes sous les ordres de la meneuse d’UltimaRatio. Notre chef, et meneuse, nous montra notre adversaire. En le voyant je faiblis et fis un pas en arrière. Boutch commença a psalmodié un sort ; Pretty lançait deux sorts : Hurlement Offensif et Hurlement Défensif pour tout le groupe. Chalindrea ouvrit son livre de sorts une dernière fois pour définir et se remémorer ses sorts de groupe. Le groupe était prêt, mais Pretty attendait quelque chose…. Ou quelqu’un. Ce fut un Chevalier. Il se prénomma SirHugh. Ce chevalier n’était différent en rien d’un autre chevalier. Et puis nous en avions déjà un dans la guilde… Déjà avec Aerendul, j avais eu quelques différents et j avais encore un gout amer suite une bataille mal négocié avec en fin de combat; ma mort…. Tous me disaient les uns après les autres :
« ‘SirHugh est capable de subir de terribles attaques tout en protégeant leurs alliés (en somme ‘moi’ et le groupe) de toute menace. »
« … Il connait une large variété d’attaques qui peuvent tout accomplir, immobilisant leurs ennemis comme leur assénant des dégâts considérables en ripostant d’un simple coup, ou encore en améliorant les capacités de combats de leurs alliés grâce à leurs cris de guerre. Ils excellent dans l’art de combattre plusieurs ennemis à la fois, gagnant de la rage pour chaque coup porté ou reçu, leur permettant ensuite de déchaîner leurs attaques. »
« … … Le guerrier peut être un tank. »
Je savais tout cela, et également qu’il était le gardien de la lumière divine, les chevaliers royaux soutiennent leurs alliés à l’aide d’auras sacrées et de bénédictions pour les protéger des menaces et améliorer leurs pouvoirs. Portant une armure lourde, ils peuvent supporter de terribles coups dans les plus farouches batailles. En combat, ils peuvent porter de larges armes à deux mains, étourdir leurs adversaires, détruire les morts-vivants et les démons et juger leurs ennemis par le biais d’une vengeance divine. Le Chevalier est un Etre double, à la fois combattant au corps à corps et lanceur de sorts secondaire. Mon intelligence le comprenait, mais mon cœur n’écoutait plus et avait une aversion pour la classe de la Chevalerie. Par lui, le groupe fut complet.
Par cet acte, j’ai réfléchi et me suis dit : « La guilde, c’est comme un sac. Si tu remplis ce sac de joyaux, de couteaux, de clous et de pièces d’or, de poison et de bière ; tu ne sais jamais ce que tu y piocheras en cas de besoin…. Ce que tu trouves peut te blesser, ce que tu trouves peut t’aider. Certains aident, certains n’aident pas, c’est toujours comme ca… le hasard »
Chantant des mots mystérieux, SirHugh créa un bouclier chatoyant d’énergie. Tandis que j’assistai à ce spectacle, l’énergie traversa les airs et plongea dans mes habits. Confiant dans cette magie, nous nous lançâmes dans la bataille contre les maudits barbares : Les Sphinx. Je sus plus tard que cet aura de protection s’appelait : Bouclier Divin.
La bataille s’engagea. Le premier qui rentra dans le feu de l’action fut le Chevalier Hugh en essayant de bloquer les sphinx à son approche, suivi par Chikra La rebelle qui au gré du vent envoya son filet pour bloquer l’ennemi, puis vint le tour de Boutch accompagnée de Pretty l’Ensorceleuse. Rosetto lâchait ses invocations, tandis que Chalindrea et moi-même restions en arrière. Chalindrea La guérisseuse employait toute ses compétences et sa technicité pour sauvegarder le groupe. Je regardais attentivement Boutch, L’Ensorceleuse. Boutch parlait à la terre. La Terre comme la Roche ont une âme et qu’ils aiment ceux qui chérissent leur stabilité. Boutch appelait les roches. Boutch peut appeler les Rochers et les faire surgir du sol, afin d’être protéger des projectiles ou des cavaliers qui la chargent, ou… …. De pleins d’autres trucs. C’est le Choc de Terre. Merveilleux sort que Boutch invoqua durant cette bataille. De mon cote, je me mis une autre protection : peau de Pierre et lança pendant toute la durée des combats des boulles de feu. Cela était peu comparer aux autres membres du groupe. Je me sentais mal dans mon corps. Je ne pouvais rester inactif. Il fallait que je trouve une solution, un médicament, un remède, un signe de changement.
A la fin du monde connu, se dressent des tentes d’une tribu issue du premier monde Chaotique. Je partis vers ses contrés lointaines pour retrouver une shamanesse du nom Na kora La sage. Immergées dans les présages et les signes, les mystiques du chaos comprennent la science mystique des mondes étranges du Karma et des Esprits. Apres avoir traverses de vastes pays, j’aperçus un groupement de tentes. Un félin aux couleurs automnales était assoupi sur le chemin. Lorsqu’il me vit, il se dressa sur ses pattes et s’étira sur toute sa longueur. Apres cela, il m’invita à le suivre jusqu'à une tente. Une femme dont on ne pouvait inscrire un âge sortit de la tente et s’arrêta net devant moi. M’interrogeant, je dis : « Es ce toi, la shaman ? »
En me regardant, la femme me dévisagea et n’eut qu’un silence de mépris. Puis retourna dans sa tente. Je restais la, devant la tenture, immobile. Au bout d’un moment, elle réapparut et, parlant entre ces dents, elle dit d’un air agace : « Ne reste pas fige comme une statue de sel… »
Le félin revint à mes pieds et ronronnant de plaisir, la femme se radoucit.
Et elle me répondit : « Les Esprits aiment bien s’amuser. Ils aiment vivre libres. Des fois, ils aiment venir jusqu’aux gens les faire tourner comme une tornade, et leur faire voir des choses qui ne sont pas. Tu es en pleine confusion, Ami »
Cela me suffit pour la suivre. Nous nous retrouvâmes autour d’un puit sans eau et sans fond. En relevant la tête vers le dôme céleste elle prononça ces mots : « Alors que le plan Astral est le miroir des énergies du monde physique, le plan Ethéré en est le miroir des émotions ; Tous deux sont si profondément liés qu’un changement dans l’un affectera l’autre. Et dans le plan Astral, toute substance est facilement malléable jusqu’au sol. »
Na kora La sage commença une transe. En sollicitant les esprits supérieurs, la Shamanesse invoqua la Main du Destin. Me montrant le puit, elle parla :
« Voici le Miroir des Profondeurs, dit-elle. Je vous ai amené ici pour vous permettre de regarder dedans, si vous le désirez. Regarde dans le bassin Mystique et offre les prières à Ton Dieu. Il vous répondra et vous enverra une vision des forces des autres. Une vision qui pourra aider notre cause. »
« Qu’y chercherons-nous, et que verrons nous ? » demandai je.
« Il est bien des choses que je puis ordonner au Miroir de révéler, répondit-elle, et à certains je peux montrer ce qu’ils désirent voir. Mais le Miroir montrera des choses non demandées, et elles sont souvent plus étranges et plus profitables que celles que nous désirons contempler. Ce que vous verrez si vous laissez au Miroir sa liberté d’action, je ne saurai vous dire. Car il montre des choses qui furent, des choses qui sont et des choses qui pourront encore être. Mais lesquelles il voit, même le plus sage ne peut le déterminer. Désirez-vous regarder ? »
M’avançant vers le puit, une lumière vint et me plongea dans un songe. Des couleurs vives arrivèrent et remplissant tout l’espace, puis des formes se dessinèrent. Ce n’étaient que mes invocations le Feu, et le Vent, la Terre et l’Eau ; Une image d’un Etre démoniaque apparut. La vision changea alors. Brève et petite, mais très vivante, j’aperçu l’image d’un Etre sous la forme chevaleresque. Puis il eut une pause, et ensuite suivirent plusieurs scène rapide frappèrent mon esprit…. Le doute se glissa. Et des mots se lièrent aux images :
« Avec les Hommes, les Elfes, les Titans… Avec les Mortels et Les Immortels…
Une mortelle épée, une main guérisseuse
En l’air, virevolte des demi-mots et des mots… Faisant à la tête des maux
Et par les sombres bois, il erra à son gré… Par antres de dragons et porte cachée…
Un dos courbé sous son fardeau… Une amitié vivifiante et présente
Vif à la colère, rapide au rire
Une rupture sera, un élan naitra
Du souffle nordique à la colline verdoyante… Pour un long voyage sans Mot dire…
Ou Maudire
Par antres de dragons et porte cachée…
Une parenthèse se referme, une porte s’ouvre
Un Nom ne fait pas l’homme….
C’est l’homme qui fait son Nom part les faits d’arme et l’amitié des hommes
Par antres de dragons et porte cachée…
Ou est le trésor caché…. …» Une fumée comme de feu et de combat s’éleva, et le soleil descendit encore dans un flamboiement rouge qui s’évanouit dans une brume grise. Des éclairs rugissant, la foudre tombant, la terre tremblant de toute part. Un nuage noir parut obnubiler la surface du Miroir. La vision s’évanouit, puis le noir absolu apparut. Je reculais et regardant la Dame.
« Oui, dit-elle, devinant ma pensée, il n’est pas permis d’en parler. Mais cela ne peut être caché à un Haut Elfe. Vous êtes la ligne. Il le soupçonne, mais ne le sait pas – pas encore. Ne voyez vous pas à présent pourquoi votre venue est pour nous comme le premier pas de l’accomplissement du Destin ? Car si vous échouez, nous sommes livrés sans défense à l’Ennemi. Ne sombrez pas dans l’oubli ténébreuse et dans la lassitude mais combattez la. L’Amour des Elfes pour leur terre et leur œuvres est plus profond que les profondeurs de la mer ; leur regret est impérissable et ne saurait jamais être entièrement apaise. Soyez beau et terrible comme le Matin et la Nuit ! Beau comme la Mer et le Soleil et la Neige sur la montagne ! Terrible comme la Tempête et l’Eclair ! Plus fort que les fondements de la Terre ! »
« Vous êtes sage, intrépide et belle. Je soutiens l’épreuve » dis-je tremblant de tous mes membres. Nous demeurerions un long moment silencieux. Enfin, Na kora La sage reprit la parole :
« Rentrons, dit elle. Il vous faut partir dans la matinée, car maintenant nous avons choisi, et les marées de destins montent. »
Je partis au petit matin, laissant Na kora La sage derrière moi. Je revins sur les terres de Dratan, ou je vis le chevalier Hugh combattant des sphinx. En m’avançant vers lui, je dis : « Que SirHugh oublie mes dures paroles, j’avais parle le cœur troublé ». Nous parlâmes longuement. Tout d’un coup, chevalier Sir Hugh protesta et clama : « comment te prouver mon amitié ? Comment te démontrer que je ne suis pas Aerendul ? »
« Sais pas ? Ca te dit que combattre un sphinx ? » Répondis je.
Bravant la mort, Hugh partit au combat, et pour me protéger donna sa vie. Par cet acte, et par le sang livré en me protégeant, je reconnue SirHugh comme chevalier. Apres ce combat, le ‘’Chevalier Hugh aux gants de fer’’ devient mon Ami. Le laissant reprendre des forces et la vie auprès de Chalindrea, je partis voir mon maitre pour parler de mon songe chaotique. Le maitre des invocateurs m’expliqua, étant niveau 32, que je pouvais invoquer un Chien de l’enfer remplaçant les élémentaires du Feu et du Vent, et l’Ebène qui n’est autre que les éléments de la Terre et de l’Eau. L’esprit existe à la fois sur le plan physique et éthéré, grâce à un rituel d’invocation spécifique et a une expansion significative de la volonté, l’Ebène se manifeste sur le plan physique. Cet être est équipe de l’Epée de Glace. Autour de l’arme se rassemble l’essence même, la force astrale de l’Eau.
Apres avoir remercié et prit congé du maitre, je me dirigeais vers Merak par téléportation.
La Meneuse Caron demanda que j’aille lui remettre une lettre à Kihan en échange d’un peu d’or et de compétences. Arrivant au plateau d’Eulendorf, le magicien Kihan dit :
« Mercenaire, j’ai un travail pour toi… Les Gnolls sont devenus fou et ils menacent et agressent mes collègues magiciens. Cela ralenti mes recherches. Chassent les Gnolls Epéistes. »
Prenant le chemin pour les Gnolls, je rencontrai Chikra. Pour égayer ma journée, Chikra voulu peindre mon dragonnet. Je voulu savoir comment elle pensait si prendre pour le peindre et surtout avec quoi ? Après multiples explications et essais, Chikra réussit à changer la couleur de jeune dragon. L’Or fut sa couleur. Ce fut son dernier geste d’amitié car depuis un silence plane sur mon amie Chikra. Sa présence me manque. Son aura n’est plus présente au travers des mondes d’Apollon. Au creux d’un vallon, une horde de Gnolls épée et lance a la main se présenta. Les Gnolls de larges, brutales créatures ressemblants au croisement entre un humain et une hyène. Leurs extrémités supérieures finissent par de grandes mains maladroites qui sont capables de saisir des outils et des armes, et leurs extrémités inférieures finissent par des pattes qui leur permettent de courir rapidement. Les Gnolls sont des créatures extrêmement violentes. De peau verdâtre passant par le gris, ils ont également une dorsale épineuse. Ils ont un regard de couleur sang. Ils sont connus pour engager des combats pour des arguments tels que savoir celui qui a l'ombre la plus longue. Beaucoup se demandent comment font ces créatures pour vivre assez longtemps pour pouvoir se multiplier. Ils se réunissent en grands groupes seulement quand vient l'opportunité d'une grande bataille ou d'un pillage. Cependant, les Gnolls sont récemment devenus beaucoup plus gênants en pillant de nombreuses fermes et villages dans la Foret de Merak. Nombreux sont ceux qui spéculent d'ailleurs sur le fait que les Gnolls ont probablement dû s'allier avec un autre ennemi qui leur fourni des armes ainsi qu'un appui tactique et magique.
L’ennemi approchant, il se mit à me charger. En regardant le sol, je me concentrai pour sentir le sol et écouter le battement du cœur de la pierre. Le cycle naturel vint dans mon Esprit. Maintenant, je le repoussais et l’envoyais par vibrations à mon ennemi. La Terre trembla sous les pieds de mon ennemi. En invoquant, L’Ebène, j’avais acquis également le sort de Géomancie : Tremblement de Terre. Par ce sort, un grand nombre de points de vie s’enlevèrent de mes ennemis, et il me resta plus qu’a donner quelques coups d’épée pour finir de les tuer. Pour Compléter ma quête, je rejoignis le magicien Kihan. Une missive m’indiquant que le Magicien Dien demandait du matériel : Des ongles de pieds rouges de Gnolls. J’acceptais ce travail et retourna auprès des Gnolls. Tuant Gnolls sur Gnolls, je finis par récupérer ledit matériel. Au détour d’une colline je vis Dien, et je lui remis les ongles. Celui-ci me dit : « J’en ai besoin pour faire des potions de Haut Niveau. Maintenant, je vais pouvoir poursuivre mes études grâce à toi. »
Un message de guilde m’invitant à combattre les sphinx pour gagner plus rapidement de l’expérience. J’acceptais avec joie l’invitation et je me suis mis en marche vers Dratan. Toute la guilde était la. Connaissant L’esprit Chevaleresque, j’invoquais le Chien des Enfers. Je commençais une étrange danse, mêlée de mots et de gestes mystérieux. L’ennemi approchant à grand pas. Ce fut un être démoniaque tout de rouge vêtu ayant de grande aile. L’ennemi était sur moi, je lève le bras en hurlant. En cet instant, une boulle de feu et de flammes embrasa l’ennemie. J’appelai ce sort Inferno.
Un furieux éclair électrique déchirant le ciel est caractéristique d’une tempête. Par cette source du tonnerre et en utilisant mon corps démonique pour canaliser les pouvoir de l’air, je suis capable de provoquer un puissant choc électrique dans le corps d’ennemis et donc supprimer une partie de la vie d’une troupe de 5 ennemis m’environnant.
Entre moi et la guilde UltimaRatio, la rupture Vint. Je quittais la guilde avec beaucoup de regret. Mais je gardais contact avec certains membres comme Rosetto, Ma frangine, SirHugh que j appelle toujours Hugh, qui est mon beau frère par alliance (avec Rosetto, puisque c’est ma sœur IG), Crapa, Boutch. Aerendul se faisant plus discret et ne se manifeste presque plus sur ce monde de désolation.
Quelques semaines passèrent. Hugh, ne trouvant plus la nécessité de cheminer avec la guilde, quitta l’UltimaRatio. Rosetto ne voyant plus ni Crapa, ni Hugh lâcha également celle-ci. Nous formons ainsi les « Sans Guilde Fixe ».
Un jour, Crapa nous interpelle disant qu’elle avait rencontré une guilde sympathique et qu’elle souhaitait nous faire rencontrer un officier. Apres quelque échanges et discutions, nous primes la décision d’être membres de la guilde Zunoria.
Nous découvrîmes quelques membres comme Padmee, HughLeBon, Epsylon, Dagmar à la Pyramide.
Une nouvelle famille, un nouveau départ… une porte s’ouvre devant moi.
Au plaisir de vous rencontrer en chemin, je signe
B V
Brise-Vent- Messages : 7
Date d'inscription : 31/05/2010
Re: Brise Vent
par hugueslebon Sam 3 Juil - 18:13
j'avoue je l'est lu en 2fois 
pas mal du tout mais tu avez tout écrit au fur et à mesure que tu jouais non??
tu décris bien toutes les quêtes et tu les insères bien dans l'histoire
si tu dois faire une suite....un peu plus court quand même^^
pas mal du tout mais tu avez tout écrit au fur et à mesure que tu jouais non??
tu décris bien toutes les quêtes et tu les insères bien dans l'histoire
si tu dois faire une suite....un peu plus court quand même^^
hugueslebon- Messages : 61
Date d'inscription : 10/05/2010
Localisation : derrière toi ....
Re: Brise Vent
par Rosetto Sam 3 Juil - 20:51
moi pas encore fini j'en garde un peu pour tous les jours hihi mais j'adore !!!!!!!
Rosetto- Messages : 35
Date d'inscription : 27/05/2010
Age : 36
Re: Brise Vent
par Brise-Vent Dim 4 Juil - 21:37
Bonsoir,
Oui, ce récit est le condensé de mes premieres aventures.
Ce que vous avez lut a été écrit en plusieures étapes, et selon ma progession dans le jeu.
Le prochain chapitre se déroule à dratan(pyramide), merak(cachot) et cest l'intervalle des niveaux 40 a 50.
Cordialement votre,
Brise-vent De Resspir
Oui, ce récit est le condensé de mes premieres aventures.
Ce que vous avez lut a été écrit en plusieures étapes, et selon ma progession dans le jeu.
Le prochain chapitre se déroule à dratan(pyramide), merak(cachot) et cest l'intervalle des niveaux 40 a 50.
Cordialement votre,
Brise-vent De Resspir
Brise-Vent- Messages : 7
Date d'inscription : 31/05/2010
Crapa- Messages : 33
Date d'inscription : 24/05/2010
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